BateaucroisiĂšre de l'annĂ©e 2015 de 9,45m de longueur Ă  LA GRANDE MOTTE (France) Embarcation d'occasion 89.000 € Commentaires de l'annonceur. 2015 LOMAC ADRENALINA 9.5, LOMAC ADRENALINA 9.5 (2015) - YAMAHA 2X300 JOYSTICK (574H) BATEAU EN EXCELLENT ETAT - TRES SPACIEUX - JOYSTICK - GRAND BAIN DE SOLEIL AVANT - DEUX ESPACES REPAS
Carnet de bord En croisiĂšre sur un Outremer 5X Une certitude est dĂ©sormais acquise, au terme de cette mission Ă  bord d’un Outremer 5X, catamaran de voyage trĂšs performant de 18,50 m de long la pĂ©riode mars-avril est encore un tantinet prĂ©coce pour les croisĂ©es peinardes en MĂ©diterranĂ©e. Lors de mes convoyages au fil des ans, cela ne m’avait jamais franchement prĂ©occupĂ© ni mĂȘme interpellĂ© on enfile des chaussettes chaudes sous les bottes, on serre le col et les poignets du cirĂ©, on porte la toile du temps, au pire on se planque 24 ou 48 heures quelque part pour laisser passer le gros d’une dĂ©pression hivernale, mais pour le reste on avance sans faire son douillet. S’agissant d’amener une petite famille Ă  la dĂ©couverte de son nouveau bateau et des exigences de la navigation semi-hauturiĂšre ou hauturiĂšre, c’est tout de mĂȘme une autre histoire. Il a fallu se faufiler entre les coups de vent lorsque le flux d’Ouest se calmait, c’était pour mieux revenir de l’Est aprĂšs une courte rĂ©mission, et vice-et-versa, bien choisir ses mouillages histoire de dormir confortablement, adapter le programme et la route autant que nĂ©cessaire Ă  8 ou 10 noeuds face Ă  la mer, ce genre de machine a vite fait de vous rappeler que la vitesse peut ĂȘtre aussi un inconfort, Ă©viter les parcours bout au vent lorsque cela se creuse n’est pas un luxe. Au dĂ©part de Port Camargue par un temps de demoiselle que nous ne reverrons pas souvent. La corvĂ©e de carburant, sur ce type de bateau, est aussi rapide que rare le cata est si vĂ©loce dans les petits airs que les moteurs ne sont guĂšre utilisĂ©s hors des ports. Qu’importe, si l’on considĂšre que mes clients, des AmĂ©ricains venus de l’Utah, ne faisaient lĂ  que dĂ©buter une longue itinĂ©rance de plusieurs annĂ©es Ă  cette Ă©chelle de temps, on se moque un peu de rester coincer deux jours ici ou trois jours lĂ  par le mauvais temps. On oublie un peu trop souvent que naviguer c’est voyager, et donc aussi savoir se poser, visiter, oublier la mer par intermittences pour voir du pays
 Pour Matt, Gina, et leurs trois enfants, qui n’étaient venus qu’une fois en Europe – lors de l’acquisition de leur voilier – chaque escale Ă©tait une dĂ©couverte, historique, touristique, culturelle, gastronomique. DĂšs notre premiĂšre pause Ă  Marseille mes clients se sont avĂ©rĂ©s enchantĂ©s, et l’obligation de prendre la navette au port du Frioul pour se rendre en ville – au Vieux port il n’y a que trop peu de places pour les bateaux de passage, et encore moins pour ceux de ce calibre – n’a jamais pesĂ©. En repartant de Marseille, oĂč je me suis plu Ă  jouer le guide touristique. En arriĂšre-plan l’archipel du Frioul, qui a abritĂ© notre escale de quelques jours. Naviguer Ă  cette Ă©poque, c’est aussi se retrouver seul au mouillage Ă  Porquerolles un luxe inouĂŻ pour qui garde en tĂȘte sa derniĂšre escapade estivale, poser l’ancre Ă  ThĂ©oule pile en face d’un restaurant de poissons mĂ©ritant rĂ©solument le dĂ©tour, visiter le musĂ©e Picasso d’Antibes sans faire la moindre queue, dĂ©ambuler Ă  Elbe dans les rues de Portiferraio ou sur la place de Porto Azzuro sans croiser grand-monde d’autre que les rĂ©sidents permanents de l’üle 
 Nous ne retrouverons les grandes foules qu’en visite au Coliseum et au Forum de Rome, ralliĂ©e en une heure de voiture de location depuis notre escale prĂšs d’Ostie. Sous Code zĂ©ro entre cap BĂ©nat et l’üle du Levant. En doublant les iles de LĂ©rins. Ça piaule, de nouveau. Devant le cap Corse, sous deux ris et trinquette, par un froid de gueux. En prime le plaisir de voir le vent tourner autour du Cap en mĂȘme temps que nous. A tirer des bords jusqu’à Bastia 
 Un Frioul 38 rencontrĂ© Ă  Elbe. Florence Arthaud avait couru la Route du Rhum 78 sur l’un des ces plans Mauric construits pour l’école de voile de Marc Linski Prendre en mains un nouveau bateau, c’est passer beaucoup de temps Ă  le dĂ©couvrir, Ă  s’y adapter, Ă  le mettre Ă  sa main et Ă  l’optimiser en relation avec ses propres exigences et en relation avec son programme de navigation. Sur une machine de 60 pieds aussi sophistiquĂ©e, il y a de quoi faire, l’un des sujets majeurs consistant Ă  rĂ©flĂ©chir et mettre en oeuvre toutes les solutions pouvant Ă  l’avenir faciliter la vie et les manoeuvres Ă  un Ă©quipage familial. Dans sa vie prĂ©cĂ©dente, cet Outremer 5X Ă©tait aux mains d’un propriĂ©taire dont la passion Ă©tait la course en Ă©quipage et la chasse aux records de vitesse garde-robe, plan de pont, appendices et amĂ©nagements avaient Ă©tĂ© adaptĂ©s en consĂ©quence, avec pour rĂ©sultat un bateau certes trĂšs vĂ©loce et particuliĂšrement excitant en navigation, mais en contrepartie particuliĂšrement exigeant. Des modifications avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© apportĂ©es en termes de confort aprĂšs l’achat d’occasion du bateau, mais c’était encore loin de faire le compte s’agissant d’assagir la bĂȘte et d’en faciliter l’utilisation. Je n’aurai pas regrettĂ© d’avoir emmenĂ© ma trousse de matelotage. Ce jour-lĂ , il s’agissait d’installer dans la soute Ă  voiles des palans facilitant le matossage » d’une garde-robe aussi abondante et volumineuse que sophistiquĂ©e Un sujet majeur aura retenu mon attention un bon moment la correction des donnĂ©es de vent de la girouette en fonction de la rotation appliquĂ©e au mĂąt pivotant. Sans cela, pas d’angles de vent fiables, aucune indication sĂ©rieuse de la force du vent rĂ©el, et aucun espoir de naviguer sous pilote automatique en mode vent. La question aura Ă©tĂ© finalement Ă©tĂ© rĂ©solue avec l’intervention d’un technicien de NKE Italie. BientĂŽt ma mission prenait fin, d’autres engagements m’appelant ailleurs, il Ă©tait temps de faire mon sac et de rĂ©diger les derniĂšres lignes d’une liste de prĂ©conisations visant Ă  transformer le catamaran en voilier de croisiĂšre un peu moins radical. Dommage, la mĂ©tĂ©o annonçait l’arrivĂ©e des vrais beaux jours, ce serait au prochain skipper d’en profiter. Sous spi asymĂ©trique, un avant-goĂ»t de l’été  enfin ! Carnet de bord A fond dans la prĂ©paration d’un tour du monde 19,4 noeuds en vitesse de pointe, ce n’est pas tous les jours qu’on signe de telles performances Ă  la barre d’un bateau de croisiĂšre. Neuf noeuds de moyenne sur une traversĂ©e de plusieurs jours, entre le Sud de l’Espagne et les Canaries, ça parle aussi les Outremer ne sont pas tout Ă  fait des catamarans comme les autres. C’est une trĂšs belle mission qui s’est achevĂ©e pour moi, dĂ©but novembre 2021, Ă  Santa Cruz de Tenerife. Au total, j’aurai passĂ© prĂšs de six semaines, en plusieurs Ă©pisodes, sur cet Outremer 51 en partance pour un tour du monde de trois ans par les tropiques et Panama. Mon rĂŽle prĂ©parer au mieux le bateau et son propriĂ©taire Ă  leur long voyage. Piedralibre rĂ©alise ce tour du monde dans le cadre du Grand Large Yachting World Odyssey, un rallye organisĂ© par le groupe de construction navale qui possĂšde les marques Outremer, Gunboat, Garcia, Allures et RM – chacune avec ses spĂ©cificitĂ©s bien marquĂ©es, mais toutes rĂ©solument orientĂ©es vers le grand voyage. Avec ses points de regroupement – les participants sont libres de leur itinĂ©raire entre deux escales officielles » -, sa logistique, un suivi mĂ©tĂ©o, un SAV dĂ©pĂȘchĂ© par les chantiers Ă  intervalles choisis, le rallye est un cadre sĂ©curisant et rassurant. Il n’empĂȘche le propriĂ©taire a souhaitĂ© mettre toutes les chances de son cĂŽtĂ© en se faisant accompagner dans les prĂ©paratifs et sur les premiĂšres Ă©tapes du voyage. Etiquetage, rangement et listing tout le matĂ©riel de rechange et de secours. Optimisation du bateau et de son accastillage, passage en revue des configurations de voilure en fonction des conditions de mer et de vent, conduites Ă  adopter par gros temps, briefings et procĂ©dures de sĂ©curitĂ©, manoeuvres sous voiles, organisation de la vie du bord et rythme des quarts, utilisation pertinente des instruments Ă©lectroniques, rĂ©glages du pilote automatique, capture et utilisation au large des donnĂ©es mĂ©tĂ©o, gestion de l’énergie, rĂ©daction des plans de route, vĂ©rification et rangement de tout le matĂ©riel de secours, tous les secteurs du jeu auront Ă©tĂ© passĂ©s en revue. Nous avions commencĂ© Ă  dĂ©broussailler tout cela avant l’étĂ©, lors d’une croisiĂšre en double qui nous avait amenĂ© de Port Camargue jusqu’en Corse et retour. Le projet Ă©tait d’approfondir ces bases et de consolider les acquis sur le dĂ©but du rallye, jusqu’aux Canaries. En escale dans l’étroite cala de Ciutadella Minorque Devant Ibiza, l’Outremer bien calĂ© au prĂšs sur ses dĂ©rives. Au mouillage dans la rĂ©serve naturelle d’Espalmador, tout prĂšs d’Ibiza Le dernier volet de cette collaboration a donc pris la forme d’une croisiĂšre Ă  l’ambiance trĂšs studieuse, mais aussi bien joyeuse souvent festive aux escales, gastronomique aussi depuis la Grande Motte, dĂ©part du GLYWO jusqu’à Tenerife, en passant par Minorque, Barcelone, Majorque, Espalmador, La Linea de la Concepcion ville espagnole frontaliĂšre de Gibraltar, Cadix, SĂ©ville, Lanzarote et pour finir, Santa Cruz de Tenerife. Pas mieux qu’un spi symĂ©trique pour descendre dans le vent. Point d’orgue, cette avant-derniĂšre navigation entre SĂ©ville et Lanzarote, dans un alizĂ© bien soutenu qui nous aura accompagnĂ© du travers du dĂ©troit de Gibraltar jusqu’aux premiers dĂ©vents des Ăźles. L’Outremer 51 m’avait dĂ©jĂ  Ă©patĂ© dans les eaux mĂ©diterranĂ©ennes, en alignant rĂ©guliĂšrement des vitesses Ă  deux chiffres » dĂšs qu’on envoyait une voile de portant, mais il avait encore de la ressource et n’attendait que les longues houles de l’Atlantique pour allonger la foulĂ©e. Cerise sur le gĂąteau, la satisfaction de voir tous les concurrents du rallye loin dans le rĂ©troviseur, quand bien mĂȘme il ne s’agissait pas une course qui ne s’est jamais fait plaisir en dĂ©posant » les voiliers croisĂ©s sur le plan d’eau ? Un repos bien mĂ©ritĂ© Ă  Lanzarote et c’était le dernier petit tronçon jusqu’à Tenerife, en soignant comme toujours trajectoires et empannages, puis changement d’équipage, et Bertrand et Piedralibre ont poursuivi leur beau voyage avec, j’espĂšre, un maximum d’atouts en main. Dans les petits airs, dernier bord vers Santa Cruz. Carnet de bord Coaching en Outremer 51 Ce propriĂ©taire s’est inscrit au rallye Grand Large Yachting World Odyssey, un tour du monde sur trois ans, et c’est dans cette optique qu’il m’a embarquĂ© quinze jours au dĂ©part de la Grande Motte, pour deux semaines destinĂ©es Ă  optimiser le bateau et Ă  progresser dans tous les secteurs rĂ©glages et manoeuvres, mĂ©tĂ©o et stratĂ©gie de route, mouillages et manoeuvres de port, sĂ©curitĂ© et procĂ©dures, prĂ©paration au grand large
 A Campo Moro. L’Outremer, ça a de l’allure photo F. Augendre En raison des restrictions sanitaires pour les voyages Ă  l’étranger, encore bien serrĂ©es en cette fin mai, nous avons prĂ©fĂ©rĂ© filer vers la Corse plutĂŽt que la Tunisie ou les BalĂ©ares, initialement au programme. Notre petit pĂ©riple trĂšs studieux nous a menĂ©s jusqu’aux Lavezzi au Sud, Ă  Rondinara cĂŽte Est, et Calvi sur la cĂŽte occidentale. Le sillage s’allonge, fait encore un peu frisquet photo F. Augendre Travail des rĂ©glages sous spi asymĂ©trique photo F. Augendre Si la traversĂ©e aller s’est avĂ©rĂ©e humide, froide et bien houleuse, la suite s’est dĂ©roulĂ©e dans une mĂ©tĂ©o de rĂȘve, et le retour sous code D nous a permis d’afficher tout du long des vitesses Ă  deux chiffres l’Outremer, et Ă  plus forte raison en version mĂąt carbone, n’est pas de ces bateaux qui lambinent en chemin. Pour griller du gasoil en Outremer, il faut vraiment qu’il y ait pĂ©tole ! Dans la rĂ©serve de la Scandola photo F. Augendre Sous code D photo F. Augendre L’aventure se poursuivra en octobre, de Barcelone aux Canaries, avant que ce client poursuive son tour du monde sans moi. Carnet de bord Essais en mer de l’Ice Cat 61 Mi-janvier j’étais Ă  SĂšte pour une journĂ©e d’essais en mer du Silly Cat, catamaran de 61 pieds produit par le chantier italien Ice Yachts. J’étais aux cĂŽtĂ©s de Marc Pajot, courtier de yachts Ă  voiles et Ă  moteur sur la cĂŽte d’azur, qui s’est vu confier la revente de ce catamaran tout carbone, afin de prendre le bateau en main en vue de futures navigations avec des acheteurs potentiels. Je connais depuis longtemps Marc Pajot, dont j’avais suivi les campagnes de Coupe de l’America Ă  l’époque oĂč j’étais grand reporter au Parisien, et que j’avais dĂ©jĂ  retrouvĂ© sur l’eau en novembre dernier, alors qu’il accompagnait un de ses clients intĂ©ressĂ©s par le rachat d’un Outremer 51. Cette sortie Ă  SĂšte a aussi Ă©tĂ© l’occasion de retrouver Fanch Guiffant, prĂ©parateur technique bien connu du monde de la course au large. C’est lui qui s’est occupĂ© des modifications opĂ©rĂ©es sur l’Ice Cat 61 avant sa mise sur le marchĂ© de l’occasion, comme par exemple le remplacement de la bĂŽme Ă  rouleau par un espar tout droit venu 
 de l’univers du VendĂ©e Globe. Si cette belle unitĂ© vous tente, 
 faites-moi signe. Rafales Ă  25 noeuds mais mer plate, sous le vent de la cĂŽte languedocienne l’Ice Cat remonte au prĂšs Ă  plus de douze noeuds de moyenne Photo F. Augendre Carnet de bord Convoyage en solo d’un Outremer 45 On ne croise pas grand monde sur l’eau en pĂ©riode de confinement deux-trois bateaux de pĂȘche, quelques tankers Ă  l’ancre dans le golfe de Fos, un autre voilier convoyĂ© par des professionnels. En cette trĂšs belle journĂ©e de la mi-novembre, j’acheminais Ă  Port Saint Louis du RhĂŽne un Outremer 45 battant pavillon canadien, pour le compte de Grand Large Services. Cette sociĂ©tĂ© est une entitĂ© du groupe Grand Large Yachting, qui lui-mĂȘme chapeaute les chantiers Allures, Garcia, Outremer, Gunboat, et dĂ©sormais RM, trĂšs belle marque reprise par le groupe en dĂ©but d’annĂ©e 2020. Le groupe est trĂšs prĂ©sent l’accompagnement de ses clients, et leur fournit par l’entremise de Grand Large Services de nombreux services comme la mise en main de leur nouveau bateau, la formation Ă  la croisiĂšre et au grand voyage, la maintenance, la revente ou encore la conciergerie de leur navire. C’est dans ce cadre que j’ai Ă©tĂ© missionnĂ© pour la mise au sec de ce catamaran sur le terre-plein de Navy Services. Dans l’entrĂ©e du Golfe de Fos photo F. Augendre JournĂ©e bien remplie, appareillage de la Grande Motte Ă  7 heures, 51 milles nautiques Ă  couvrir au large de la Camargue, entrĂ©e dans le Golfe de Fos puis dans le canal de Port Saint Louis du RhĂŽne pour accoster en milieu d’aprĂšs-midi devant la cale de Navy Services. Dans le canal menant Ă  Port Saint Louis du RhĂŽne Photo F. Augendre Le port Ă  sec sort les catamarans au moyen d’une remorque dotĂ©e de larges patins qui viennent se placer sous la nacelle. Puis le ber s’élĂšve grĂące Ă  des vĂ©rins hydrauliques, le tracteur remonte la pente et achemine le bateau Ă  son emplacement. Le tracteur et le ber Ă  levage hydraulique de Navy Services en action Photo F. Augendre Vers 16 h 30 le bateau Ă©tait posĂ© sur ses cales, restait Ă  dĂ©grĂ©er et plier la voile d’avant, Ă  stocker proprement tous les Ă©quipements pour la durĂ©e du sĂ©jour Ă  terre, et Ă  prendre la route de Marseille au milieu de la noria de camions transbahutant les containers dĂ©chargĂ©s Ă  Fos
 Solent dĂ©gréé et pliĂ© pour stockage dans la soute Ă  voiles Photo F. Augendre BientĂŽt plus qu’à rentrer Ă  la maison Photo F. Augendre Carnet de bord Convoyage La Rochelle – Canaries en Lucia 40 Dix jours, c’est le temps qu’il nous aura fallu descendre de La Rochelle Ă  Lanzarote Canaries Ă  bord de ce catamaran Lucia 40 battant pavillon canadien. C’était la premiĂšre Ă©tape d’une transat qui devrait nous mener Ă  Sainte Lucie Petites Antilles en dĂ©cembre prochain. D’ici lĂ  le bateau devrait ĂȘtre Ă©quipĂ© d’un bout-dehors et d’un genaker sur emmagasineur si le propriĂ©taire de ce voilier flambant neuf construit chez Fountaine Pajot avait hĂ©sitĂ© Ă  prendre cette option, il s’est confirmĂ© sur cette premiĂšre traversĂ©e qu’en l’absence de vĂ©ritable voile de portant, ce type de catamaran a du mal Ă  se dĂ©haler par moins de douze noeuds de vent rĂ©el. La vision sur 360Âș ou presque depuis le carrĂ© n’est pas le moindre des charmes de la navigation en catamaran de croisiĂšre La navigation au portant sous grand voile et gĂ©nois par faibles brises est pĂ©nalisante aussi bien en termes de vitesse que d’angle de descente difficile d’abattre en deçà des 145Âș du vent rĂ©el. VoilĂ  qui nous a amenĂ© Ă  faire un peu plus de moteur que nous l’aurions aimĂ©, d’autant que l’alizĂ© portugais s’est avĂ©rĂ© plutĂŽt paresseux. Mais passĂ© la latitude de Gibraltar, la brise Ă  retrouvĂ© sa vigueur saisonniĂšre, nous permettant de gentiment dĂ©bouler vers l’Est des Canaries dans le couloir entre l’anticyclone des Acores et la dĂ©pression thermique du Sahara. Cette premiĂšre traversĂ©e aura aussi Ă©tĂ© l’occasion de faire du coaching tous azimuths mĂ©tĂ©o, navigation, manoeuvres, rĂ©glages, radar, exploitation de la centrale de navigation 
 Lorsque l’équipage est demandeur c’est toujours un plaisir de transmettre des connaissances, d’autant qu’au fil des jours la tĂąche du skipper s’en trouve simplifiĂ©e. Retrouvailles dans quatre mois pour la suite du programme. Brise soutenue, mer plate, poissons volants, et une belle lumiĂšre sur les reliefs volcaniques. Carnet de bord Second sur le catamaran de Bertrand de Broc Retour en soirĂ©e sur la rade de Marseille, aprĂšs une journĂ©e de charter dans les calanques. Je l’ai interviewĂ© plus d’une fois au cours des vingt ou trente derniĂšres annĂ©es, j’avais aussi mis mon nom, pour quelques dizaines d’euros et parmi des centaines d’autres, sur la coque de son voilier au dĂ©part de l’un de ses VendĂ©e Globe. Disons-le donc ainsi avec Bertrand de Broc, on se connait de longue date. Il se trouve, allez savoir pourquoi, que je n’avais naviguĂ© avec lui, alors que mon mĂ©tier de journaliste – au service des sports du Parisien, puis Ă  Voiles et Voiliers – m’a amenĂ© Ă  embarquer avec une palanquĂ©e de coureurs professionnels, que ce soit en essai, en convoyage ou en course. J’ai Ă©tĂ© ravi que Bertrand fasse appel Ă  moi une journĂ©e pour le seconder, au dĂ©part du port des CorbiĂšres de Marseille, Ă  l’occasion d’une journĂ©e de charter oĂč nous avons rĂ©cupĂ©rĂ© les clients Ă  Cassis. Son bateau, Pampero, est un cata de croisiĂšre trĂšs rapide, dessinĂ© par l’architecte Christophe Barreau et construit Ă  Canet en Roussillon par le chantier XL Catamarans. Avec ses deux dĂ©rives plongeant Ă  trois mĂštres, son mĂąt-aile, son dĂ©placement rĂ©solument lĂ©ger de 7 tonnes pour 16 mĂštres de long, c’est un multicoque vif et puissant, probablement pas Ă  mettre entre toutes les mains malgrĂ© ses hautes Ă©traves et sa garde au sol importante. Les amĂ©nagements ne sont Ă©videmment pas ceux d’un Lagoon, on se situe plutĂŽt Ă  l’opposĂ© du spectre, mais il y a tout ce qu’il faut Ă  bord, et le bateau hĂ©berge onze personnes en croisiĂšre s’il le faut. L’organisation des manoeuvres et l’accastillage sont dignes d’un voilier de course, et il y a du rĂ©pondant dans la barre. Le patron – faut-il le souligner – est un de ces marins Ă  l’expĂ©rience peu commune. La journĂ©e s’est passĂ©e comme un charme. Carnet de bord 2500 milles en convoyage sur un Nautitech Open 40 De La Rochelle jusqu’en Adriatique, c’était un convoyage long, technique et exigeant. Si quelques tronçons du parcours, comme la traversĂ©e du golfe de Gascogne, sont du domaine de la navigation hauturiĂšre, l’essentiel s’effectue dans des eaux trĂšs frĂ©quentĂ©es ah, les flotilles de pĂȘches et leurs innombrables filets, et Ă  proximitĂ© de cĂŽtes escarpĂ©es propices aux effets de site bien marquĂ©s. Ce catamaran battant pavillon allemand, un Nautitech Open 40 flambant neuf, s’est rĂ©vĂ©lĂ© une agrĂ©able surprise, aussi bien par son comportement Ă  la mer que par ses performances sous voiles. Raideur de la structure, qui ne m’a jamais donnĂ© l’impression de se tortiller dans la mer formĂ©e, centre de gravitĂ© raisonnablement bas, position trĂšs logique des barres Ă  l’arriĂšre des coques, entrĂ©e d’eaux relativement fines mais surcroĂźt de volume limitant la tendance Ă  l’enfournement grĂące aux redans des coques, l’ensemble est cohĂ©rent et sĂ©duisant; nous avons pu ainsi nous offrir quelques jolies moyennes et pointes de vitesse sans stress, sans perdre de vue qu’en convoyage – et Ă  plus forte raison en Ă©quipage rĂ©duit – il faut savoir en permanence en garder sous la pĂ©dale. Le choix d’un gennaker sur emmagasineur comme voile de portant s’est par ailleurs avĂ©rĂ© trĂšs pertinent la voile est suffisamment vaste pour assurer un surcroit de puissance bien agrĂ©able, tout en restant trĂšs facile Ă  manoeuvrer et de surface suffisamment raisonnable pour ne pas se laisser surprendre lorsque le vent monte. Demeure le point faible, quasi-inhĂ©rent Ă  ce type de voiliers les angles de remontĂ©e au prĂšs. Si en croisiĂšre le mieux est encore de viser des destinations vers lesquelles on se laisse porter, en convoyage il faut accepter de consommer du gasoil sous peine de tirer des bords carrĂ©s. Aux escales imposĂ©es par la mĂ©tĂ©o se sont ajoutĂ©s les stops pour changement d’équipier, le troisiĂšme homme ne pouvant jamais rester trĂšs longtemps. Il ne s’agissait Ă©videmment pas de refuser au propriĂ©taire le plaisir de faire se succĂ©der Ă  bord ses amis, mais si c’était Ă  refaire je privilĂ©gierais le choix d’un Ă©quipier permanent sur toute la durĂ©e du trajet. Ces rendez-vous imposĂ©s par les rĂ©servations d’avion ne sont pas toujours simples Ă  gĂ©rer, et parfois contradictoires avec les exigences mĂ©tĂ©o du moment. Nous avons d’ailleurs fini Ă  deux, depuis la Sardaigne jusqu’en Adriatique. De ce beau voyage resteront au-delĂ  des relations humaines trĂšs riches les souvenirs des falaises sauvages au Portugal, du dĂ©troit de Gibraltar par 35 noeuds de vent dans le nez !, de la vieille ville d’Ibiza hors saison, d’une plongĂ©e Ă  couper le souffle dans les eaux transparentes dans la rĂ©serve sarde du cap Carbonara, ainsi que de quelques bonnes tables de Cascais Ă  Brindisi, cela ne manque pas d’endroits oĂč l’on sait cuisiner et produire de bons vins. Pour la petite histoire, j’ai assurĂ© cette navigation Ă  l’ancienne », avec sextant et compas de relĂšvement, de façon Ă  valider la partie pratique de mon brevet Ocean Yachtmaster, et Ă  prĂ©senter l’examen Ă  mon retour en France. Je suis plutĂŽt de ceux qui pensent que c’est un peu couper les cheveux en quatre, que le GPS est fiable en toutes circonstances, et que pour parer Ă  l’éventualitĂ© d’une panne de ressources Ă©lectriques il suffit d’embarquer un rĂ©cepteur de secours Ă  piles. Il n’empĂȘche que j’ai trouvĂ© ce jeu trĂšs plaisant et gratifiant, aussi bien pour l’esthĂ©tique de cette image dans la lorgnette le reflet de l’astre que l’on pose sur l’horizon que pour la satisfaction de se positionner avec une marge d’erreur minimale sans autre assistance que celle d’éphĂ©mĂ©rides et de tables de calcul. Dans la houle de l’Atlantique. Balade Ă  Ibiza. Un cadeau » dans l’hĂ©lice tribord. Carnet de bord 2000 milles en Lagoon 450 Vingt jours, c’est le temps qu’il aura fallu pour acheminer un Lagoon 450 flambant neuf de La Rochelle, oĂč il avait Ă©tĂ© livrĂ© par le chantier, jusqu’à Port Camargue, son port d’attache. Une mĂ©tĂ©o capricieuse aura obligĂ© Ă  patienter plusieurs jours Ă  Vigo Espagne jusqu’au retour des vents au secteur Nord, les catamarans de croisiĂšre n’étant pas des foudres au prĂšs serrĂ©. Et pourtant, nous aurons tirĂ© quelques bords, les 1635 milles de la route directe s’étant convertis en 2000 milles au loch 
 Ce convoyage Ă  six mains – votre serviteur et le couple de propriĂ©taires – Ă©tait aussi une mise en mains et une formation pour mes clients, qui avaient besoin de se familiariser avec leur bateau, mais aussi d’acquĂ©rir un certain nombre de fondamentaux. Manoeuvres, navigation, stratĂ©gie mĂ©tĂ©o, notions simples de routage, rĂ©glages, manoeuvres de port, contrĂŽle des moteurs, fonctionnement des nombreux systĂšmes dessalinisateur, gĂ©nĂ©rateur 220 V, 
, utilisation fine de l’électronique de bord, manipulation du radar chaque moment de la navigation a Ă©tĂ© mis Ă  profit pour l’apprentissage, la rĂ©vision et les approfondissements. L’escale forcĂ©e Ă  Vigo aura Ă©tĂ© l’occasion de peaufiner la prĂ©paration du bateau, de mateloter ce qui mĂ©ritait de l’ĂȘtre, mais aussi de faire enchaĂźner les manoeuvres de port aux propriĂ©taires, ou de filer dans le fond de la magnifique ria pour revoir la technique de mouillage. J’en profite pour signaler la qualitĂ© technique de l’accueil Ă  la marina Davila, habituĂ©e il est vrai Ă  accueillir des super-yachts les installations portuaires sont parfaitement configurĂ©es pour les bateaux un peu encombrants comme le nĂŽtre, et les matelots sont d’un aide particuliĂšrement prĂ©cieuse lors des accostages. Sortie du dĂ©troit de Gibraltar, avant le lever du jour photo F. Augendre. Le trafic est dense tout au long de la pĂ©ninsule ibĂ©rique, les DST dispositifs de sĂ©paration de trafic ponctuent le parcours, avec une mention spĂ©ciale Ă  Gibraltar, oĂč la forte densitĂ© des cargos se conjugue avec les effets mĂ©tĂ©orologiques locaux et le renforcement significatif ! du vent dans le dĂ©troit. L’équipage a Ă©tĂ© bien rĂŽdĂ© Ă  l’identification des routes de collision, Ă  l’exploitation judicieuse du systĂšme AIS, aux procĂ©dures radio avec les cargos de rencontre et Ă  l’observation des rĂšgles de barre. AprĂšs une derniĂšre manoeuvre dĂ©licate par vent de travers – les huit mĂštres de large du catamaran passant au chausse-pied entre les ducs d’Albe – le Lagoon a trouvĂ© dĂ©but juin son emplacement au ponton des multicoques de La Grande Motte. De belles navigations mĂ©diterranĂ©ennes attendent maintenant ses propriĂ©taires. Faisons connaissance, Let's get in touch Bateauxd'occasion la grand motte. Informations sur tous les bateaux Ă  vendre avec photos et caractĂ©ristiques. Tous les types de bateaux d'occasion comme voiliers, bateaux Ă  moteur, kayaks et yachts vendus par des professionnels et des particuliers.
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Carte Cadeau Wishlist Devenez partenaire ChĂšque vacances Besoin d'aide ? FR 14 hĂ©bergements trouvĂ©s dans 12 domaines Tous les bateaux en France pour vos nuits insolites Prenez le largeQuoi de mieux qu’un week-end sur un bateau ou une pĂ©niche pour dĂ©compresser et oublier les tracas du quotidien ? Se dĂ©lasser au fil de l’eau sans autre bruit alentour que le ressac de la mer ou la respiration calme d’une riviĂšre est l’un des meilleurs remĂšdes pour Ă©vacuer le stress accumulĂ©. Le bateau est aussi l’endroit parfait pour dĂ©velopper sa crĂ©ativitĂ©, ses envies, son sens artistique le paysage est beau, l’eau est calme, l’esprit vagabonde et les idĂ©es arrivent comme par magie. Le temps d’un break loin du boulot et du stress, l’esprit se repose, respire et repart avec de nouvelles idĂ©es. Le vent du large fait le plus grand bien, ce n’est pas un scoop !Pour tous les goĂ»tsVous prĂ©fĂ©rez un week-end luxe en amoureux sur un petit yacht ravissant ? Ou plutĂŽt un loft Ă  quai sur une pĂ©niche ou une touĂ© au design branchĂ© ? Ou bien un voilier Ă©quipĂ© d’un jacuzzi ? A vous de choisir ! IdĂ©al pour un week-end en amoureux, plusieurs bateaux sont conçus avec un nombre plus importants de couchages, permettant aux familles et aux bandes de potes de profiter des joies du bateaux dans diffĂ©rentes rĂ©gionsAbracadaRoom vous propose plusieurs bateaux habitables pour passer un week-end original, au bord de la mer, d’une riviĂšre ou d’un fleuve. Les bateaux sont prĂ©sents en Normandie, en Bretagne, dans la RĂ©gion Centre et Est ainsi que dans la rĂ©gion marseillaise. C’est vous le capitaine ! Lire plus Masquer
Despromenades en mer et mini croisiĂšres trĂšs variĂ©es sur la MĂ©diterranĂ©e, Ă  des tarifs trĂšs abordables. DĂ©couvrez la Camargue, l’üle du Brescou et Maguelone, les parcs Ă  huitres de l’étang de Thau. Emerveillez-vous devant des dauphins et mĂȘme des cachalots ! Ou profitez simplement de la brise marine sur le pont d’un catamaran.
Aux Saintes-Maries-de-la-Mer, une balade en bateau Ă  roue pour dĂ©couvrir faune et paysage. Embarquement ! Le clin d’Ɠil parlera aux plus anciens... Quand Edmond Aupy a l’idĂ©e de son bateau Ă  roue il y a une cinquantaine d’annĂ©es, il le baptise Tiki, en rĂ©fĂ©rence au Kon-Tiki, un voilier dans une cĂ©lĂšbre sĂ©rie tĂ©lĂ© des annĂ©es soixante. Peut-ĂȘtre se rĂȘvait-il secrĂštement en capitaine Troy, ce fringant aventurier aux conquĂȘtes fĂ©minines aussi nombreuses que les exploits ! Le tourisme en Camargue est encore balbutiant et Edmond Aupy initie les sorties sur le petit RhĂŽne vers 1965. Depuis, le Tiki vogue vaillamment au cƓur de cette Camargue sauvage accessible seulement par l’eau. La nature fait partie de notre identitĂ© Pascal Aubert, notre capitaine, “d’une des plus vieilles familles des Saintes”, annonce-t-il, est Ă  la barre depuis dix-huit ans et ne s’en lasse pas. “Ce n’est jamais pareil selon le vent, le soleil, les nuages, les courants... Et il y a toujours quelque chose Ă  observer les oiseaux, les taureaux... Il est tranquille mon bureau, hein !”, plaisante-t-il en lançant un coup de klaxon. C’est parti pour une balade de 1 h 30 Ă  la lenteur contemplative de cinq ou six nƓuds. On quitte l’embouchure du petit RhĂŽne agitĂ©e par une lĂ©gĂšre houle et le Tiki remonte le fleuve sur six kilomĂštres jusqu’au bac du Sauvage. Le fleuve est encore gros de la fonte des neiges et des rĂ©centes fortes pluies. L’occasion pour Pascal de rappeler que “la “vraie” Camargue est nichĂ©e lĂ  entre les deux bras du RhĂŽne. Ici, la nature est omniprĂ©sente, elle fait partie de notre identitĂ©. Avant les taureaux, la tradition, ici, c’était la pĂȘche aux Ă©tangs ou en mer mais ça se perd...” Un festival d’oiseaux Le bateau longe les cabanons de week-end construits sur la berge, petit paradis les pieds dans l’eau, avec leur carrĂ© de pĂȘche suspendu, leur barque amarrĂ©e, “il y a vingt ans personne n’en voulait, aujourd’hui, on se les arrache Ă  prix d’or”. DerniĂšres traces d’urbanisme avant la nature Ă  perte de vue. Le soleil joue des reflets argentĂ©s sur l’eau verte, les CĂ©vennes enneigĂ©es Ă©clairent l’horizon. “On voit mĂȘme le Ventoux quand le ciel est trĂšs clair” et dans cette carte postale idyllique, un festival de vie sauvage s’offre aux regards attentifs, guidĂ©s par Pascal micro en main. Les oiseaux en pagaille d’abord, cygnes, hĂ©rons cendrĂ©s, “le plus grand des hĂ©rons”, canetons, goĂ©lands, “on les appelle gabians ici, ce sont les charognards de la mer”, un milan noir, une bande de cormorans perchĂ©s sur un de ces bois flottĂ©s qui, pour certains, mettront des annĂ©es Ă  rejoindre la mer, au grĂ© des crues et des courants. Et ces satanĂ©s moustiques ! “Eh oui, c’est aussi ça la Camargue !” Taureaux en libertĂ© Une premiĂšre halte sur la berge permet d’approcher Annabelle, trident en main sur son cheval, qui semble sortie de nulle part avec ses taureaux et ses chevaux Camargue. Une rencontre qui permet d’expliquer briĂšvement les traditions. Les passagers s’extasient devant un tout petit taureau de cinq jours “On ne va pas leur dire qu’il finira en gardiane dans leurs assiettes”, rigole Pascal en apartĂ©. Sur les berges, s’étendent Ă  perte de vue, les sansouires, ces terres d’élevage gorgĂ©es d’eau et de sel oĂč poussent la salicorne ou les tamaris. Le bateau s’approche et quelques bottes de foin lancĂ©s suffisent Ă  attirer les taureaux. “La manade Reynaud, une des plus anciennes des Saintes, Ă©lĂšve 200 tĂȘtes sur 2 000 hectares en totale libertĂ©â€, explique Pascal. Plus loin, s’étendent des riziĂšres, irriguĂ©es grĂące Ă  un ingĂ©nieux systĂšme de captage d’eau. “Il faut 6 000 litres d’eau douce pour produire un kilo de riz et le riz camarguais reprĂ©sente 30 % de la consommation française”. Le cĂąble le long duquel avance le bac du Sauvage, qui relie la route des Saintes Ă  Aigues-Mortes, barre bientĂŽt le fleuve. “Il n’y a pas si longtemps, il Ă©tait en bois et se dĂ©plaçait le long d’une corde tirĂ©e Ă  la main”, rappelle le capitaine. Le retour, avec l’église Ă  l’horizon permet de rappeler la lĂ©gende de ces saintes, Marie JacobĂ©, Marie SalomĂ© et leur servante Sara, arrivĂ©es lĂ  sur une barque sans gouvernail. Mais le mieux est encore d’aller visiter l’église oĂč, les 24 et 25 mai, un fervent pĂšlerinage gitan les honore. DĂ©part depuis la D38, Ă  la sortie des Saintes, Ă  cĂŽtĂ© du camping Clos du RhĂŽne. 13€ et 7€ enfants. le site ici. 04 90 97 81 68.
DĂ©couvrezl’escale nautique de LA GRANDE MOTTE. Que vous aimiez glisser tranquillement sur l'eau en stand up paddle ou les sensations fortes du parachute ascensionnelToutes les activitĂ©s nautiques sont possibles Ă  La Grande Motte. Promenade en mer sur un voilier, stage de navigation, location de voilier avec ou sans skipper, location de Carte Cadeau Wishlist Devenez partenaire ChĂšque vacances Besoin d'aide ? 21 hĂ©bergements trouvĂ©s dans 9 domaines Tous les hĂ©bergements insolites dans l'HĂ©rault, 34 Un week-end au soleilLa grisaille et la pluie, c’est pas votre truc ? Les doux rayons du soleil vous manquent ? Vous souhaitez faire une pause sur le sable chaud d’une plage de MĂ©diterranĂ©e ? Le dĂ©partement de l’HĂ©rault vous attend ! Entre La Grande Motte, Le Grau du Roi, Palavas-les-Flots et bien d’autres plages, vous avez l’embarras du choix ! AbracadaRoom a sĂ©lectionnĂ© pour vous le top de l’originalitĂ© un sĂ©jour relax et mĂ©ditation dans une cabane cozy, un repaire tout en bois perchĂ© dans la cime des arbres et un dĂŽme transparent oĂč vous pourrez admirer les Ă©toiles depuis votre lit douillet ou depuis le spa. A vous de choisir !Un tourisme au topPasser un week-end dans l’HĂ©rault c’est expĂ©rimenter de nouvelles façons de dĂ©couvrir une rĂ©gion. L’oenotourisme, par exemple, vous emmĂšnera Ă  travers les vignobles et les terroirs hĂ©raultais, une terre de vins parmi les plus riches et diversifiĂ©es de France. De nombreux itinĂ©raires sont proposĂ©s Ă  travers les domaines viticoles qui jalonnent cette rĂ©gion exceptionnelle pour les papilles ! Une pause cultureLe week-end c’est aussi l’occasion de se cultiver et de dĂ©couvrir de nouveaux horizons. L’HĂ©rault compte un nombre de sites touristiques considĂ©rable. Les amoureux des promenades et des randonnĂ©es en pleine nature trouveront leur bonheur avec le Cirque de Navacelles, impressionnante formation naturelle creusĂ©e dans les roches des Causses ou encore la VallĂ©e du Salagou, un site aux allures volcaniques avec sa terre rouge feu. Sans oublier l’un des plus beaux villages de France, Saint-Guilhem-le-DĂ©sert. Au sud du Parc National des CĂ©vennes et prĂšs des villes de NĂźmes et de Montpellier, nos hĂ©bergements insolites vous offrent un large choix d’excursions et de sorties culturelles. Pour tous les goĂ»ts et pour tous les Ăąges ! Lire plus Masquer France Languedoc-Roussillon Occitanie Week end et nuit original et insolite HĂ©raut 34 Languedoc-Roussillon Surdevis: Type d'annonce: Je me propose: CatĂ©gorie: Entretien bateau: Localisation: La Grande-Motte 34280: Date de publication: 16/11/2020: VisualisĂ©s: plus de 100 fois: Statut: Particulier: DerniĂšre connexion: plus d'un an Guide Marine Port de plaisance situĂ© dans la rĂ©gion Languedoc-Roussillon. ‱ 1547 places sur les pontons Consulter le Guide Marine KlPsu4. 71 377 53 236 109 325 145 159 221

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