Pagespour les rédacteurs déconnectés en savoir plus. Le Centre européen de prévention et de contrÎle des maladies, en anglais : European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC), est une agence de l'Union européenne établie en 2005, dont la mission est le renforcement des défenses de l'Europe contre les maladies infectieuses.Le centre est basé à Stockholm, en SuÚde.
Corona Borealis / AdobeStock Depuis le dĂ©but de la crise sanitaire, lâUnion europĂ©enne a montrĂ© lâimportance de son rĂŽle dans le soutien quâelle est susceptible dâapporter aux pays membres, qui nâauraient certainement pas Ă©tĂ© en mesure de rĂ©agir aussi efficacement sans son aide. Elle aura en tout cas permis de mettre en lumiĂšre la mission du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC, dont lâintervention dans la gestion de la pandĂ©mie est loin dâavoir Ă©tĂ© nĂ©gligeable, malgrĂ© le manque flagrant de moyens financiers et dâautonomie dont il dispose. Il est donc devenu indispensable de le rĂ©former au plus vite, afin de mieux prĂ©parer les Ătats Ă rĂ©agir et Ă combattre rapidement les Ă©pidĂ©mies et les foyers de maladies transmissibles. Tel est lâobjet de la proposition de rĂšglement prĂ©sentĂ©e par la Commission le 11 novembre 2020 et qui doit maintenant ĂȘtre adoptĂ©e dans les mĂȘmes termes par le Parlement europĂ©en et par le Conseil. La politique de la santĂ© reste toujours dans le domaine de compĂ©tence des Ătats membres ; elle ne laisse donc Ă lâUnion que le soin de complĂ©ter et dâencourager les politiques nationales, tant en matiĂšre de prĂ©vention des maladies, des affections humaines et de lutte contre les grands flĂ©aux, que de surveillance de menaces transfrontiĂšres graves sur la santĂ© TFUE, art. 168.Câest dans ce cadre que le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies CEPCM1, opĂ©rationnel depuis le 1er mai 2005, avait Ă©tĂ© créé par un rĂšglement du Parlement europĂ©en et du Conseil du 21 avril 20042, Ă la suite de la pandĂ©mie de grippe aviaire H5N1, qui avait fait prendre conscience aux Ătats membres de lâUE de lâurgence de renforcer leur coopĂ©ration en matiĂšre sanitaire, tout particuliĂšrement dans la gestion des instance a pour mission de dĂ©celer, dâĂ©valuer et de communiquer les menaces actuelles et Ă©mergentes que des maladies transmissibles reprĂ©sentent pour la santĂ© » art. 3.Plus rĂ©cemment, la pandĂ©mie de Covid-193 aura permis dâen rĂ©vĂ©ler les insuffisances et les limites, particuliĂšrement en matiĂšre de gestion des risques sanitaires, montrant ainsi clairement la nĂ©cessitĂ© dâen renforcer les capacitĂ©s, afin de soutenir plus efficacement la surveillance et lâĂ©valuation des risques et de permettre une rĂ©action plus rapide face Ă ces verrons donc que, mĂȘme si son rĂŽle est loin dâavoir Ă©tĂ© nĂ©gligeable durant cette crise, ce centre manque manifestement dâautonomie et de moyens financiers et doit donc rapidement ĂȘtre rĂ©formĂ©. I â LâoriginalitĂ© du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies LâECDC, qui bĂ©nĂ©ficie du statut dâagence europĂ©enne4 et de la personnalitĂ© juridique » art. 28 et dont le siĂšge est fixĂ© Ă Stockholm SuĂšde, est appelĂ©, en coopĂ©ration avec les Ătats membres, Ă renforcer la protection contre les maladies infectieuses en Europe »5. Il emploie 290 personnes, sous la direction dâAndrea Ammon 6, assistĂ©e dâun Conseil dâadministration et dâun forum consultatif. Il regroupe actuellement 30 pays europĂ©ens, les 27 membres de lâUnion7, ainsi que les 3 de lâEspace Ă©conomique europĂ©en EEE/Association europĂ©enne de libre-Ă©change AELE Islande, Liechtenstein, NorvĂšge. Il sâadresse en prioritĂ© aux professionnels de la santĂ© publique et, plus particuliĂšrement, aux organismes nationaux et infranationaux de santĂ© publique dans lâUE et dans lâEEE, aux institutions de lâUnion, aux responsables politiques europĂ©ens, ainsi quâaux professionnels de la santĂ© publique chercheurs, organisations internationales et autoritĂ©s nationales, Ă©trangers Ă lâEurope. Il travaille en Ă©troit partenariat avec les autres agences de lâUE, comme lâAgence europĂ©enne des mĂ©dicaments, lâAutoritĂ© europĂ©enne de la sĂ©curitĂ© des aliments, et avec certaines organisations internationales telles que le Bureau rĂ©gional de lâEurope de lâOrganisation mondiale de la santĂ©, dont le siĂšge est situĂ© Ă Copenhague Danemark8. Il est chargĂ© dâanalyser et dâinterprĂ©ter des donnĂ©es communiquĂ©es par les pays membres portant sur 52 maladies et affections transmissibles, en sâappuyant sur le SystĂšme europĂ©en de surveillance financiĂšre SESF9. Ces Ătats sont donc tenus de lui fournir en temps utile ⊠les donnĂ©es scientifiques et techniques dont ils disposent et qui prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt pour sa mission », et de lui communiquer tout message transmis au rĂ©seau communautaire par lâintermĂ©diaire du systĂšme dâalerte prĂ©coce et de rĂ©action » ; ils doivent Ă©galement identifier les instances compĂ©tentes reconnues et les experts de la santĂ© publique susceptibles dâapporter leur contribution aux rĂ©actions communautaires aux menaces pour la santĂ© » art. 4. Le centre doit ainsi ĂȘtre en mesure de fournir un avis scientifique aux pays membres et aux institutions de lâUE, afin de leur permettre de procĂ©der Ă une dĂ©tection prĂ©coce et Ă une analyse aussi prĂ©cise que possible des menaces Ă©mergentes pour lâUE ; il est Ă©galement chargĂ© de coordonner le Programme europĂ©en de formation Ă lâĂ©pidĂ©miologie dâintervention EPIET et le Programme europĂ©en de formation Ă la microbiologie appliquĂ©e Ă la santĂ© publique EUPHEMen. Il doit enfin aider les Ătats Ă se prĂ©parer Ă faire face aux Ă©pidĂ©mies, et se charge dâorganiser chaque annĂ©e la ConfĂ©rence scientifique europĂ©enne sur lâĂ©pidĂ©miologie appliquĂ©e aux maladies infectieuses ESCAIDE. LâECDC communique des donnĂ©es de surveillance et des avis scientifiques concernant les 52 maladies et affections transmissibles Ă dĂ©claration obligatoire, les Ă©pidĂ©mies et les menaces pour la santĂ© publique. Cette agence tire son expertise et ses connaissances de ses propres experts, des rĂ©seaux paneuropĂ©ens sur les maladies et des organismes nationaux de santĂ© publique. Le centre est en relation permanente avec un certain nombre dâautres administrations europĂ©ennes comme lâAgence europĂ©enne des mĂ©dicaments EMA ou lâAgence europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments EFSA, ainsi quâavec lâOMS. Il est appelĂ© Ă utiliser trois principaux systĂšmes, dont chacun correspond Ă un domaine diffĂ©rent Early Warning and Response System EWRS, qui a pour mission la gestion du systĂšme dâalerte prĂ©coce et de rĂ©action aprĂšs dĂ©tection des menaces et qui travaille pour le compte de lâECDC, en liaison Ă©troite avec la Direction gĂ©nĂ©rale de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© alimentaire de la Commission europĂ©enne, quâil soutient » et quâil aide » art. 8 ; Epidemic Intelligence Information System EPIS, qui est chargĂ© dâĂ©tablir des rapports quotidiens concernant lâĂ©volution de ces maladies, mais seulement Ă lâintention des Ătats membres ; European Surveillance System TESSy, qui publie rĂ©guliĂšrement sur son site internet des informations destinĂ©es Ă rendre compte de lâĂ©volution de lâĂ©pidĂ©mie et de ses risques de contagion. Le centre a jouĂ© un rĂŽle essentiel dans la gestion de la rĂ©cente crise sanitaire, dâabord en y consacrant lâessentiel de ses ressources humaines et financiĂšres, puis en mettant en Ćuvre le stade 2 » de ses procĂ©dures dâurgence10. Ainsi la Commission europĂ©enne sâest-elle basĂ©e sur les donnĂ©es provenant de lâECDC confirmant la persistance de la pandĂ©mie de Covid-19 pour autoriser les Ătats membres Ă limiter le trafic aĂ©rien, Ă condition toutefois quâils respectent les principes de proportionnalitĂ© et de transparence et quâils se fondent sur des critĂšres objectifs et non discriminatoires11. Le CEPCM est Ă©galement intervenu dans la gestion du Covid-19 dans les Balkans MontĂ©nĂ©gro, Serbie, MacĂ©doine du Nord, Albanie, Bosnie-HerzĂ©govine et Kosovo12, appelĂ©s Ă rejoindre un jour lâUE. La crise sanitaire liĂ©e au Covid-19 a montrĂ© lâimportance croissante du rĂŽle de ce centre dans la gestion des Ă©pidĂ©mies13, tout en en soulignant Ă©galement ses limites, qui expliquent la volontĂ© de le rĂ©former, de façon Ă le rendre plus efficace et plus opĂ©rationnel. Il serait en effet souhaitable de lui accorder des moyens supplĂ©mentaires et dâĂ©largir sensiblement son domaine dâintervention. II â La nĂ©cessitĂ© de rĂ©former le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies LâefficacitĂ© du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies a dâabord Ă©tĂ© diminuĂ©e du fait de ses rĂšgles de fonctionnement, qui manquent de souplesse, dans la mesure oĂč elles sont dĂ©cidĂ©es chaque annĂ©e par lâUE et par les Ătats membres art. 5, pour lesquels les rapports de lâECDC ne prĂ©sentent dâailleurs pas de caractĂšre contraignant et sont de plus considĂ©rĂ©s comme confidentiels art. 21, qui tardent souvent Ă les transmettre. Le centre ne dispose pas non plus de moyens financiers suffisants art. 22 Ă 25, lesquels sont fixĂ©s et rĂ©partis par lâUE et les Ătats membres dans le cadre du budget europĂ©en14. Il subit Ă©galement, comme dâailleurs lâensemble des institutions et organes europĂ©ens, lâinfluence nĂ©gative des lobbies15. Il avait dâabord Ă©tĂ© nĂ©cessaire de remplacer la dĂ©cision n° 2119/98/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil instaurant un rĂ©seau de surveillance Ă©pidĂ©miologique et de contrĂŽle des maladies transmissibles16, dans la mesure oĂč lâECDC assume la responsabilitĂ© de la surveillance Ă©pidĂ©miologique des maladies transmissibles et de lâexploitation du systĂšme dâalerte prĂ©coce et de rĂ©action SAPR, qui lui incombait auparavant. DâoĂč lâadoption de la dĂ©cision du 22 octobre 201317, qui Ă©tablit les rĂšgles relatives Ă la surveillance Ă©pidĂ©miologique et des menaces transfrontiĂšres graves sur la santĂ©, Ă lâalerte prĂ©coce et Ă la lutte contre ces menaces, y compris en ce qui concerne la planification de la prĂ©paration et de la rĂ©action liĂ©es Ă ces activitĂ©s, afin de coordonner et de complĂ©ter les politiques nationales ; elle vise Ă©galement Ă soutenir la coopĂ©ration et la coordination entre les Ătats membres afin dâamĂ©liorer la prĂ©vention de maladies humaines graves et la lutte contre leur propagation par-delĂ les frontiĂšres des Ătats membres, et Ă lutter contre dâautres menaces transfrontiĂšres graves sur la santĂ© afin de contribuer Ă un niveau Ă©levĂ© de protection de la santĂ© publique dans lâUnion. Elle prĂ©cise enfin les modalitĂ©s de la coopĂ©ration et de la coordination entre les diffĂ©rents acteurs au niveau de lâUnion. Les difficultĂ©s pour en finir avec la crise du Covid-19 et Ă ses consĂ©quences dramatiques sur le plan Ă©conomique et social ont montrĂ© lâurgence dâaller plus vite et plus loin dans la mise en place dâune Europe de la santĂ© plus forte »18 ; elle devrait dâailleurs profiter de lâAccord budgĂ©taire trouvĂ© par les 27, le 21 juillet 202019, et sâintĂ©grer dans le programme LâUE pour la santĂ© » EU4Health, qui bĂ©nĂ©ficie, durant cette mĂȘme pĂ©riode 2021-2027, dâun financement de 9,4 milliards dâeuros. Quelque temps plus tard, le 11 novembre 2020, la Commission europĂ©enne20 adoptait une communication Construire une Union europĂ©enne de la santĂ© â Renforcer la rĂ©silience de lâUE face aux menaces transfrontiĂšres pour la santĂ© »21, dans laquelle elle prĂ©conisait le renforcement du cadre de sĂ©curitĂ© sanitaire de lâUnion » ; elle prĂ©sentait Ă©galement trois propositions de rĂšglements22, qui devront maintenant ĂȘtre approuvĂ©es par le Conseil et le Parlement europĂ©en. La Commissaire europĂ©enne Ă la santĂ©, Stella Kyriakidou, a tenu Ă cette occasion Ă prĂ©ciser son programme Ă©tablissant une Europe de la santĂ©. Cette communication prĂ©voyait la crĂ©ation dâune nouvelle Agence, la Health Emergency Response Authority HERA, rĂ©plique europĂ©enne de lâAutoritĂ© amĂ©ricaine pour la recherche et le dĂ©veloppement23, appelĂ©e Ă conclure des partenariats public-privĂ©s avec lâindustrie pharmaceutique et les organismes de recherche. Elle devrait se traduire dĂšs cette annĂ©e par une proposition de rĂšglement, afin quâelle puisse ĂȘtre opĂ©rationnelle en 2023. Est prĂ©vue Ă©galement la possibilitĂ© pour la Commission dâactiver un mĂ©canisme dâintervention dâurgence de lâUE », qui agirait indĂ©pendamment de lâOMS. Les capacitĂ©s dâintervention de lâEMA devraient elles aussi ĂȘtre renforcĂ©es, de maniĂšre Ă lui permettre de mieux Ă©valuer les risques de pĂ©nurie de mĂ©dicaments et de dispositifs mĂ©dicaux. Mais la Commission a surtout souhaitĂ© augmenter trĂšs sensiblement les prĂ©rogatives de lâECDC, qui devrait dĂ©sormais pouvoir prĂ©senter des recommandations politiques » aux Ătats membres, ce qui lui permettrait, selon Stella Kyriakidou, de surveiller leurs capacitĂ©s dans les hĂŽpitaux, les unitĂ©s de soin intensifs et le personnel » et de pouvoir dĂ©ployer des Ă©quipes dâexperts dans les Ătats membres lorsquâune crise sanitaire rend leur aide nĂ©cessaire ». Tel est donc lâobjet de la proposition de rĂšglement modifiant le rĂšglement CE n° 851/2004 instituant un Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies24, dĂ©posĂ©e par la Commission europĂ©enne, le 11 novembre 2020 COM/2020/726 final, qui considĂšre, sur la base des principes de subsidiaritĂ© »25 et de proportionnalitĂ© » que, mĂȘme sâil incombe aux Ătats membres de gĂ©rer les crises de santĂ© publique Ă lâĂ©chelon national, aucun pays ne peut, Ă lui seul, combattre une crise internationale en matiĂšre de santĂ© publique ». Le centre devrait donc essentiellement contribuer Ă renforcer la capacitĂ© au sein de lâUnion Ă diagnostiquer, dĂ©celer, recenser et caractĂ©riser les agents infectieux susceptibles de menacer la santĂ© publique, en assurant le fonctionnement du rĂ©seau de laboratoires de rĂ©fĂ©rence de lâUnion 11e considĂ©rant. Ce projet vise en effet avant tout Ă mieux prĂ©parer les Ătats membres Ă rĂ©agir et Ă combattre rapidement et efficacement les Ă©pidĂ©mies et les foyers de maladies transmissibles. Pour y parvenir, ils devront pouvoir sâappuyer sur la Task-Force de lâUnion26 dans le domaine de la santĂ© chargĂ©e dâaider constamment les pays Ă renforcer leur prĂ©paration et prĂȘte Ă intervenir rapidement en cas de crise sanitaire » Objectifs spĂ©cifiques, afin de leur permettre dâidentifier plus facilement les populations Ă risque nĂ©cessitant des mesures ciblĂ©es de diagnostic, de prĂ©vention et de traitement des soins. Il entend faciliter ensuite le rapprochement entre les entitĂ©s de santĂ© publique et les communautĂ©s de recherche, afin de leur permettre de dĂ©finir ensemble les prioritĂ©s en matiĂšre de recherche. Le centre sera en outre chargĂ© de coordonner un nouveau rĂ©seau de laboratoires de rĂ©fĂ©rence de lâUnion pour la santĂ© publique et de services nationaux de soutien Ă la transfusion, Ă la transplantation et Ă la procrĂ©ation mĂ©dicalement assistĂ©e. Il devra Ă©galement sâintĂ©resser Ă la prĂ©vention des maladies transmissibles et Ă certaines questions de santĂ©, telles que la rĂ©sistance aux antimicrobiens, la vaccination et la biosĂ©curitĂ©. LâĂ©largissement de ses compĂ©tences devra sâaccompagner dâune augmentation sensible de sa contribution Ă lâaction de lâUnion en matiĂšre de coopĂ©ration internationale et de dĂ©veloppement, ainsi quâĂ son engagement en faveur de la prĂ©paration Ă la sĂ©curitĂ© sanitaire mondiale. La proposition vise enfin Ă assurer une coopĂ©ration harmonieuse, en cas dâurgence, entre le centre et les autres agences dĂ©centralisĂ©es de lâUnion, en particulier avec lâAgence europĂ©enne des mĂ©dicaments. Soumise Ă la procĂ©dure lĂ©gislative ordinaire, elle devra maintenant ĂȘtre adoptĂ©e dans les mĂȘmes termes par le Parlement europĂ©en et le Conseil. En matiĂšre de santĂ© comme dans tous les autres domaines, lâEurope a toujours progressĂ© Ă lâoccasion des crises, qui rĂ©vĂšlent en effet trĂšs souvent lâinsuffisance des moyens dont disposent les institutions europĂ©ennes pour y faire face avec suffisamment dâefficacitĂ©, dâoĂč la nĂ©cessitĂ© de passer Ă un degrĂ© supĂ©rieur de lâintĂ©gration27. Il nâest donc pas exclu quâaprĂšs avoir pris les mesures indispensables pour renforcer les prĂ©rogatives du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies et donc de faire un pas de plus vers une Europe de la santĂ©, la question se pose de confier, mĂȘme partiellement28, cette politique directement Ă lâUnion et non plus aux ĂtatsâŠ
Centreeuropéen de prévention et de contrÎle des maladies (ECDC) relatifs à l'exercice 2019 . accompagné des réponses du Centre . 2 . Introduction 01 Le Centre européen de prévention et de contrÎle des maladies (ci-aprÚs «l'ECDC» ou «le Centre»), sis à Stockholm, a été créé en vertu du rÚglement (CE) n° 851/2004 du Parlement européen et du Conseil 1. Ses principales
Hier soir, le Parlement europĂ©en et le Conseil sont parvenus Ă un accord sur le renforcement du rĂŽle du Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies ECDC. Le mandat rĂ©visĂ© de l'ECDC permettra Ă l'agence de jouer un rĂŽle plus important en soutenant l'UE et ses Ătats membres dans la prĂ©vention et le contrĂŽle des menaces liĂ©es aux maladies transmissibles et en amĂ©liorant la prĂ©paration de l'Europe aux futurs dĂ©fis l'accord, le vice-prĂ©sident chargĂ© de la promotion de notre mode de vie europĂ©en, Margaritis Schinas, et la commissaire chargĂ©e de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© alimentaire, Stella Kyriakides, ont fait la dĂ©claration suivante Aujourd'hui, nous faisons un pas de plus vers une Union europĂ©enne de la santĂ© plus forte. Une Union qui dispose de tous les outils nĂ©cessaires pour continuer Ă s'attaquer rĂ©solument Ă la COVID-19 et qui est prĂȘte Ă faire face aux futures crises sanitaires. Depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies a Ă©tĂ© Ă l'avant-garde de nos efforts communs pour faire face Ă cette situation sans prĂ©cĂ©dent, en fournissant des Ă©valuations des risques et des graphiques clairs pour faciliter la libre circulation en toute sĂ©curitĂ©, en suivant l'Ă©volution de l'Ă©pidĂ©mie de virus dans l'UE et en recommandant des mesures pour la contrĂŽler. Sans ce travail, la coordination au niveau de l'UE n'aurait pas Ă©tĂ© aussi forte qu'elle l'est aujourd'hui. L'accord se traduit par une surveillance de pointe des futures Ă©pidĂ©mies, une planification conjointe accrue de la prĂ©paration et de l'intervention avec les Ătats membres, des orientations plus fermes en cas d'urgence et un soutien accru aux Ătats membres Ă tous les stades de la gestion des crises ».Le rĂšglement devra Ă prĂ©sent ĂȘtre formellement adoptĂ© par le Conseil et le Parlement europĂ©en avant de pouvoir entrer en vigueur. Un communiquĂ© de presse est disponible en ligne. DĂ©tails
LesCentres pour le contrĂŽle et la prĂ©vention des maladies (en anglais : Centers for Disease Control and Prevention ou CDC) forment ensemble la principale agence fĂ©dĂ©rale des Ătats-Unis en matiĂšre de protection de la santĂ© publique.Les centres produisent des informations dans le but d'amĂ©liorer les dĂ©cisions gouvernementales en matiĂšre de santĂ©.
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LeConseil des ministres a approuvé la proposition de la Commission de créer un nouveau centre européen de prévention et de contrÎle des maladies (CEPCM). Ceci conclut le processus engagé en juillet 2003 par la Commission qui présentait alors le projet de rÚglement instituant le CEPCM. Le Parlement et le Conseil ont reconnu l'importance
Renforcement de la coopĂ©ration avec le Centre europĂ©en de PrĂ©vention et de contrĂŽle des maladies Le Centre europĂ©en de PrĂ©vention et de contrĂŽle des maladies continuera Ă soutenir le dĂ©veloppement de la surveillance nationale des maladies transmissibles. Aujourdâhui, le Ministre adjoint de la SantĂ©, A. Serbulenco, a rencontrĂ© les reprĂ©sentants de lâinstitution europĂ©enne. Les responsables ont discutĂ© des possibilitĂ©s de coopĂ©ration dans le domaine du dĂ©pistage prĂ©coce et du traitement des maladies transmissibles, y compris la tuberculose et lâinfection avec le VIH/SIDA. Un autre domaine dâintĂ©rĂȘt pour les deux parties est le dĂ©veloppement dâun service de surveillance Ă©pidĂ©miologique qui permettra une dĂ©tection prĂ©coce et une rĂ©ponse rapide aux Ă©vĂ©nements de santĂ© publique en Moldavie. Lâidentification des problĂšmes et des risques pour la santĂ© dans la communautĂ© nĂ©cessite une approche multisectorielle. Le suivi et lâĂ©valuation des risques pour la santĂ© ne sont pas possibles sâil nây a pas les compĂ©tences professionnelles nĂ©cessaires, une bonne capacitĂ© des services de laboratoire, un systĂšme de rapport standardisĂ© et une Ă©quipe bien entraĂźnĂ©e et dotĂ©e dâĂ©quipements », a dĂ©clarĂ©-t-il le Ministre adjoint de la SantĂ©, Dr A. Serbulenco. Il faut mentionner que le service de laboratoire du systĂšme de surveillance de la santĂ© publique a Ă©tĂ© rĂ©organisĂ©; il a Ă©tĂ© rĂ©gionalisĂ© et 10 laboratoires performants ont Ă©tĂ© créés, lesquels ont Ă©tĂ© dotĂ©s avec des Ă©quipements modernes. Le rĂ©seau des laboratoires de santĂ© publique a pour fonction de mener des enquĂȘtes pour la dĂ©tection et la confirmation des risques pour la santĂ© publique, conformĂ©ment aux normes internationales et europĂ©ennes. La visite des reprĂ©sentants du Centre europĂ©en de PrĂ©vention et de ContrĂŽle des maladies a Ă©tĂ© organisĂ©e dans le cadre du plan dâaction pour la mise en Ćuvre de lâAccord de collaboration entre la Moldavie et lâUnion EuropĂ©enne pour les annĂ©es 2014-2016. Source
3107-2020, 13:50. La Belgique, la Zélande et la Hollande-Méridionale sont désormais représentées en orange sur la carte du Centre européen de prévention et de contrÎle des maladies (ECDC
Ă la fin de lâannĂ©e derniĂšre, lâAutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments EFSA a publiĂ© son premier rapport annuel[1] sur les maladies infectieuses transmissibles de lâanimal Ă lâhomme zoonoses, qui touchent plus de 380 000 citoyens europĂ©ens chaque annĂ©e. En sâappuyant sur ce rapport et Ă la demande du Conseil des ministres de lâUnion europĂ©enne UE, lâEFSA a Ă©mis pour la premiĂšre fois une sĂ©rie de conclusions scientifiques et de recommandations et prĂ©conise Ă©galement des initiatives de communication sur les risques visant Ă prĂ©venir et Ă rĂ©duire le nombre de maladies zoonotiques au sein de lâUE. LâAutoritĂ© a Ă©galement identifiĂ© certains aspects Ă amĂ©liorer dans le systĂšme de notification des a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© par le groupe scientifique sur les risques biologiques de lâEFSA BIOHAZ et le groupe scientifique sur la santĂ© animale et le bien-ĂȘtre des animaux AHAW en Ă©troite coopĂ©ration avec le Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies CEPCM qui a apportĂ© son concours sur les recommandations liĂ©es aux donnĂ©es deux maladies zoonotiques le plus souvent rapportĂ©es en 2004 ont Ă©tĂ© la salmonellose et la campylobactĂ©riose, avec respectivement 192 703 et 183 961 cas signalĂ©s. Selon lâavis de lâEFSA, les principales sources de Salmonella sont les Ćufs et les produits Ă base dâĆufs contaminĂ©s, ainsi que la viande de volaille contaminĂ©e. LâEFSA soutient donc la stratĂ©gie de la CommunautĂ© qui vise Ă fixer des objectifs de rĂ©duction des taux de Salmonella chez les volailles[2]. La viande de volaille contaminĂ©e est Ă©galement une source majeure de Campylobacter et lâEFSA recommande que des mesures soient prises tout au long de la chaĂźne de production des volailles afin de rĂ©duire la prĂ©valence de ces listĂ©riose, cause de maladies graves chez lâhomme, a fait le plus grand nombre de victimes humaines 107 dĂ©cĂšs parmi les 11 zoonoses dĂ©crites dans le rapport de lâEFSA sur les maladies zoonotiques. LâEFSA recommande que les fabricants de produits alimentaires appliquent efficacement les bonnes pratiques de fabrication, de manipulation et dâhygiĂšne, ainsi que les principes HACCP[3] dâidentification des dangers afin de rĂ©duire les taux de contamination des aliments par la toxoplasmose, qui peut ĂȘtre trĂšs dangereuse pour le fĆtus et les personnes immunodĂ©primĂ©es, a Ă©tĂ© la zoonose dâorigine parasitaire la plus frĂ©quemment signalĂ©e. LâEFSA considĂšre que la maladie est sous-dĂ©tectĂ©e et sous-dĂ©clarĂ©e, et recommande des campagnes dâinformation ciblĂ©es destinĂ©es aux personnes vulnĂ©rables pour aborder les questions de la cuisson des aliments et des pratiques dâhygiĂšne alimentaire, ainsi que la manipulation des litiĂšres pour rĂ©sistance antimicrobienne des bactĂ©ries zoonotiques prĂ©sentes chez les animaux producteurs dâaliments est identifiĂ©e dans lâavis comme un problĂšme de santĂ© publique. LâEFSA recommande la surveillance obligatoire de lâutilisation des traitements antimicrobiens chez les animaux producteurs dâaliments et la mise en Ćuvre de moyens de communication des risques ciblant les agriculteurs et les vĂ©tĂ©rinaires et souligne lâimportance dâune utilisation prudente des antimicrobiens chez lâ fait Ă©galement part de lâinquiĂ©tude quant Ă lâincidence apparemment plus Ă©levĂ©e des infections dues Ă Salmonella, E. coli producteur de vĂ©rotoxine et Yersinia chez les jeunes enfants, et lâEFSA note le besoin dâĂ©tudes plus approfondies sur cette de lâEFSA souligne le besoin de clarifier le rĂŽle des eaux contaminĂ©es dans la propagation des zoonoses et des Ă©pidĂ©mies dâorigine alimentaire, et identifie les aliments pour animaux contaminĂ©s comme une voie importante dâintroduction de Salmonella dans les lâavis, la rage continue de poser un important risque de santĂ© fatal pour lâhomme dans les zones oĂč elle est prĂ©sente chez les animaux sauvages. Dans les rĂ©gions endĂ©miques, lâEFSA recommande une immunisation par voie orale chez les principales espĂšces sauvages servant de rĂ©servoir, tels que les renards et les ratons laveurs, par des actions coordonnĂ©es au niveau communautaire, ainsi que par la vaccination, lâenregistrement et lâidentification des animaux recommande Ă©galement que, Ă un niveau gĂ©nĂ©ral, des initiatives de communication visant Ă amĂ©liorer les procĂ©dures en matiĂšre d'hygiĂšne alimentaire et de manipulation hygiĂ©nique des aliments soient mises en place auprĂšs des intervenants de la production alimentaire, des groupes Ă risque de la population, ainsi que du grand formule Ă©galement plusieurs recommandations ayant pour but dâamĂ©liorer le systĂšme communautaire de surveillance et de signalisation des zoonoses, au titre desquelles figure la nĂ©cessitĂ©dâadopter une stratĂ©gie commune de collecte de donnĂ©es, de surveillance et de notification, ainsi que lâamĂ©lioration de lâharmonisation des dĂ©finitions,de mettre en place une surveillance obligatoire de lâutilisation des antimicrobiens chez lâanimal,de distinguer les infections acquises sur le territoire national de celles provenant de lâĂ©tranger lors de la notification des Ă©pidĂ©mies ou des cas touchant lâhomme,dâinclure des donnĂ©es sur lâorigine des aliments impliquĂ©s lors de la notification,dâamĂ©liorer le calcul de lâimpact de la maladie Ă lâaide de mĂ©thodes telles que les AnnĂ©es de vie corrigĂ©es du facteur invaliditĂ© AVCI[4] plutĂŽt que de se contenter de signaler le nombre de du groupe scientifique "SantĂ© et Bien-ĂȘtre Animal" [AHAW] et avis du groupe scientifique sur les risques biologiques [BIOHAZ] sur lâanalyse du Rapport de synthĂšse communautaire sur les tendances et les sources des zoonoses, des agents zoonotiques et de la rĂ©sistance antimicrobienne au sein de lâUnion europĂ©enne en 2004 »Notes to editorsLe rapport 2004 de l'EFSA sur les zoonoses a Ă©tĂ© publiĂ© en 2005 et fournit des donnĂ©es sur les 11 maladies zoonotiques identifiĂ©es aux termes de la directive 92/117/CEE Salmonella, Campylobacter, Listeria monocytogenes, E. coli producteur de vĂ©rotoxine, Brucella, Yersinia, Trichinella, Echinococcus et Toxoplasma, ainsi que la tuberculose causĂ©e par Mycobacterium bovis et la prĂ©sence de bactĂ©ries ou de parasites zoonotiques dans les aliments ne signifie pas nĂ©cessairement quâelle donnera lieu Ă un nombre correspondant de cas humains du fait quâune manipulation, une prĂ©paration et une cuisson des aliments sĂ»res contribueront Ă Ă©viter le dĂ©veloppement de ces maladies chez lâhomme. Des informations sur la manipulation, la prĂ©paration et la cuisson des aliments sĂ»res peuvent ĂȘtre obtenues auprĂšs des autoritĂ©s nationales de sĂ©curitĂ© des aliments et auprĂšs de lâOMS.
Structure- Ătablie en 2005 en tant quâAgence indĂ©pendante de lâUnion europĂ©enne, le Centre europĂ©en de prĂ©vention et contrĂŽle des maladies (CEPCM, ou en anglais : European Centre for Disease Prevention and Control â ECDC) a pris des responsabilitĂ©s croissantes dans le renforcement des dĂ©fenses de lâEurope contre les maladies infectieuses. Sa phase de
Covid-19CoronavirusLe nombre d'hospitalisations et de décÚs devrait lui augmenter moins vite grùce à la campagne vaccinaleAtlantico RedactionLe Centre européen de prévention et de contrÎle des maladies ECDC prévoit une forte hausse du nombre des cas de Covid d'ici le 1er aoûtavec Atlantico RedactionLe Centre européen de prévention et de contrÎle des maladies ECDC prévoit un fort rebond du nombre de cas de Covid-19 dans les prochaines semaines, avec prÚs de cinq fois plus de nouveaux cas d'ici au 1er août du fait du variant Delta et de l'assouplissement des mesures, selon ses derniÚres projections publiées vendredi souligne table sur une incidence de plus de 420 nouveaux cas pour habitants pour la semaine s'achevant le 1er août contre moins de 90 la semaine la semaine s'achevant le 8 août l'ECDC prévoit une nouvelle hausse à plus de 620 nouveaux cas pour habitants. Le nombre d'hospitalisations et de décÚs devrait lui augmenter moins vite, selon l'ECDC, grùce notamment à la campagne sujet vous intéresse ?Mots-ClésEn raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d' n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !
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