DevisesAlgérie : cours du dinar algérien sur le marché noir. Rédaction - il y a 2 ans . Taux de change du dinar algérien sur le marché noir – 24 septembre 2020. Quel est le taux de change de l’euro face en dinar algérien sur le marché noir ? Que vous soyez en Algérie, en France, au Canada, aux Etats-Unis, Retrouvez ici les cours du dinar algérien face aux principales
Quand partirAlgérieMonnaie Dinar DZD Cours et conversion DZD / EUR Il faut aujourd'hui Euro pour convertir 1 Dinar. À l'inverse, pour 1 Euro vous obtiendrez année, autour de sa moyenne de DZD pour 1 EUR, le cours du Dinar a varié de % entre son plus bas du 06/09/2021 à EUR et son plus haut du 20/08/2022 à EURDepuis le 1er janvier 2022, quand 1 DZD valait EUR, le taux de change de la devise a progressé de %.Durant les 7 derniers jours, sur le marché des changes, le cours du Dinar a connu une progression de % et le pouvoir d'achat en Euro a donc Dinar est uniquement la monnaie officielle en Algérie. Nos autres pages sur l'AlgérieL'AlgérieQUAND PARTIRQuand partir en AlgérieRÉGIONSToutes les villes d'AlgérieÀ VOIR, À FAIREPartir en Algérie avec des enfantsActivités de plein air en AlgérieCuisine boire et manger en AlgériePRATIQUESanté et sécurité en AlgérieCovid-19 en Algérie, le point sur la situationBudget et coût de la vie en AlgérieMonnaie et change en AlgérieFuseau horaire, quelle heure est-il en Algérie ?Formalités et visa pour se rendre en AlgérieINSPIRATIONSArticles et récits sur l'AlgérieVidéos d'Algérie Réservez un voyage sur mesure en Algérie avec Evaneos Ailleurs sur QuandPartir et sur le webL'avantage de l'île de la Réunion est que finalement il y en a pour tous les goûts et envies. Car, quoi de commun finalement entre…Lire la chaque année, les classements et autres notations continuent dans le domaine de l’aérien aussi bien pour ce qui est des…Lire la le tourisme est bien reparti en cette année 2022, quelques points noirs subsistent toujours en matière d'aérien. Entre grèves à…Lire la l'avis de beaucoup, le Costa Rica est le symbole mondial de l’écotourisme. Riche d’une biodiversité qui attire autant les…Lire la suite. Ilsrépondent à la volonté politique de déprécier la valeur du dinar, afin de juguler le déficit budgétaire de l’Etat. Lire aussi : Le dinar va continuer son effondrement sur le marché officiel. Cet article est apparu en premier lieu sur Marché noir en Algérie : Taux de change de l’euro face au dinar (8/02/21)

lundi 24 août 2020 Dernière mise à jour le Lundi 24 Août 2020 à 1023 Plusieurs économistes mettent en garde contre la probable explosion de la parité euro/dinar dès l’ouverture des frontières et préviennent qu’un taux de 250 pour 1 est une réelle possibilité. Pour rappel, le cours actuel est de 152 pour 1. Plusieurs facteurs plaident pour cette d’abord, l’absence des immigrés qui alimentent habituellement le marché en devises fraîches en période estivale provoque mécaniquement une baisse considérable de l’offre. Ensuite, la possibilité qu’un vaccin contre le COVID19 soit trouvé à court ou moyen terme entraînera une reprise brusque des voyages et de l’économie avec pour corollaire une forte demande sur la monnaie européenne et une offre insuffisante à la satisfaire. Enfin l’effondrement du dinar dans les transactions officielles va comme il se doit être répercuté sur le marché noir, d’autant que dans un contexte de crise globale, la valeur de la monnaie est directement un moyen d’évaluation de la santé économique du pays émetteur. Sachant que dans le pays, le marché noir des changes est utilisé quotidiennement par les citoyens actifs, les conséquences seraient dramatiques, d’autant que l’on estime à 8 milliards annuels les sorties de devises fortes du pays. AnalyseEconomique Economie Finance ALGERIE

Lecours de l'euro a chuté en Algérie, aujourd'hui, mardi 21 septembre 2021, à la Banque centrale d'Algérie et au marché (noir) parallèle. Le cours de l'euro à la Banque centrale d'Algérie a atteint 160,30 dinars à l'achat, et 160,34 dinars à la vente, et le cours a chuté sur le marché noir pour enregistrer 210,06 dinars à l'achat, et 213,40 dinars à la vente.
Accueil La sélection Éco Le port de Rouen réalise sur la campagne céréalière 2021-2022 sa troisième meilleure performance des dix dernières années avec 7,7 Mt de céréales exportées. Un cru marqué par l’installation de la Chine au premier rang des destinations d’export devant le Maroc et l’Algérie, marchés traditionnels du premier port céréalier d’Europe de l’Ouest. Article réservé aux abonnés Sommairedéplacer vers la barre latérale masquer Début 1 Histoire Afficher / masquer la sous-section Histoire 1.1 Une économie planifiée (1962-1978) 1.2 Crise et restructuration (1979-1987) 1.3 Crise et privatisation (1988-1993) 1.4 Passage à l'économie de marché (1994-2015) 1.5 Effondrement des prix du pétrole 1.6 L'économie face à la pandémie de Covid-19 2 Données 1,00000 EUR = 140,77800 DZD Taux de change moyen du marché à 0800 UTC Nous ne pouvons pas envoyer d'argent entre ces devises Nous y travaillons. Inscrivez-vous pour être averti et nous vous informerons dès que possible. Devises principales Euro Livre Sterling Dollar Américain Roupie Indienne Dollar Canadien Dollar Australien Franc Suisse Peso Mexicain Euro 1 0,84425 0,99330 79,32250 1,29308 1,44302 0,95865 19,94440 Livre Sterling 1,18448 1 1,17660 93,96030 1,53170 1,70930 1,13550 23,62480 Dollar Américain 1,00670 0,84991 1 79,85750 1,30180 1,45275 0,96510 20,07890 Roupie Indienne 0,01261 0,01064 0,01252 1 0,01630 0,01819 0,01209 0,25143 Méfiez-vous des mauvais taux de change. Les banques et les prestataires traditionnels ont souvent des coûts supplémentaires qu'ils cachent dans le taux qui vous est proposé. Notre technologie intelligente signifie que nous sommes plus efficaces et que vous obtenez un taux excellent. À chaque fois. Comment convertir des Euro vers des Dinar algérien 1 Saisissez votre montant Saisissez simplement le montant que vous voulez convertir dans la case. 2 Choisissez vos devises Cliquez sur la liste déroulante pour sélectionner EUR dans la première case en tant que devise que vous voulez convertir, et DZD dans la seconde liste déroulante en tant que devise à obtenir après conversion. 3 C’est tout Notre convertisseur de devise vous montrera le taux actuel EUR vers DZD, et son évolution au cours du dernier jour, de la dernière semaine ou du dernier mois. Conversions Euro / Dinar algérien 1 EUR 140,77800 DZD 5 EUR 703,89000 DZD 10 EUR 1407,78000 DZD 20 EUR 2815,56000 DZD 50 EUR 7038,90000 DZD 100 EUR 14077,80000 DZD 250 EUR 35194,50000 DZD 500 EUR 70389,00000 DZD 1000 EUR 140778,00000 DZD 2000 EUR 281556,00000 DZD 5000 EUR 703890,00000 DZD 10000 EUR 1407780,00000 DZD Conversions Dinar algérien / Euro 1 DZD 0,00710 EUR 5 DZD 0,03552 EUR 10 DZD 0,07103 EUR 20 DZD 0,14207 EUR 50 DZD 0,35517 EUR 100 DZD 0,71034 EUR 250 DZD 1,77584 EUR 500 DZD 3,55168 EUR 1000 DZD 7,10336 EUR 2000 DZD 14,20672 EUR 5000 DZD 35,51680 EUR 10000 DZD 71,03360 EUR Tauxde change du dinar au marché noir et en banque ce 4 juillet . Du coté de la Banque d'Algérie, le Dinar Algérien reste en souffrance devant les principales devises. Pour ce lundi 4 juillet, un seul Euro 1001infos.net. Algérie : Taux de change, lundi 11 Juillet 2022 - Al-Ain Français. Le cours de l'euro s'est stabilisé face au dinar algérien, lundi 11 Juillet 2022, auprès
Alger, janvier 2008. Pour trouver la maison où habite Cécile Serra, il vaut mieux ne pas se fier aux numéros désordonnés de la rue. En revanche, demandez à n’importe quel voisin Mme Serra ? C’est facile, c’est la maison avec les orangers et la vieille voiture ! » Cécile Serra reçoit chaque visiteur avec une hospitalité enjouée. Dans son jardin magnifiquement entretenu par M. Mesaour, son voisin, trône la carcasse rouillée d’une Simca Aronde modèle 1961. Ah ! On en a fait des balades dans cette voiture avec mon mari ! Tous les week-ends, on partait à la pêche avec un groupe d’amis ; il y avait M. Gabrière et M. Cripo, avec leur femme. Jusqu’en 1981. Puis mon mari a commencé à être fatigué. Mais du bon temps, on en a eu ! » A écouter les récits de cette délicieuse dame de 90 ans à l’esprit vif et plein d’humour, on aurait presque l’impression que la révolution » de 1962 n’a guère changé le cours de son existence de modeste couturière du quartier du Golf, à Alger. Et pourquoi voulez-vous que ça ait changé quelque chose ? vous apostrophe-t-elle avec brusquerie. J’étais bien avec tout le monde. Les Algériens, si vous les respectez, ils vous respectent. Moi, j’ai jamais tutoyé mon marchand de légumes. Et aujourd’hui encore, je ne le tutoie pas. » La grand-mère maternelle de Cécile Serra est née à Cherchell, en 1858. Son père, tailleur de pierre, a déménagé à Alger dans les années 1920. Il a fait construire cette petite maison en 1929 et, depuis, je n’en suis jamais partie. » Comment se fait-il qu’elle n’ait pas quitté l’Algérie en 1962 ? Mais pourquoi serais-je partie ? Ici, c’est notre pays. Tout est beau. Il y a le soleil, la mer, les gens. Pas une seconde je n’ai regretté d’être restée. » Son mari, Valère Serra, était tourneur dans une entreprise pied-noire 1. Pendant la guerre, il se déplaçait souvent pour vendre des produits. Il disait à nos voisins [arabes] “Je vous laisse ma femme et mon fils !” Et il ne nous est jamais rien arrivé. Sauf quand y a eu l’OAS [Organisation armée secrète] 2. La vérité, c’est que c’est eux qui ont mis la pagaille ! Mais “La valise ou le cercueil”, c’est pas vrai. Ma belle-sœur, par exemple, elle est partie parce qu’elle avait peur. Mais je peux vous affirmer que personne ne l’a jamais menacée. » En 1962, les ateliers où travaillait Valère ont été liquidés, et il a pris sa retraite. Cécile a continué sa couture. En 1964, avec l’Aronde, on est partis faire un tour en France. Pour voir, au cas où... A chaque fois qu’on rencontrait des pieds-noirs, qu’est-ce qu’on n’entendait pas ! “Comment ! Vous êtes toujours là-bas ! Vous allez vivre avec ces gens-là !” Alors on s’est dépêchés de rentrer chez nous. » Cécile Serra fait partie des deux cent mille pieds-noirs qui n’ont pas quitté l’Algérie en 1962 3. Etonnant ? Non, tout à fait logique. Comme le souligne Benjamin Stora, un des meilleurs historiens de l’Algérie, depuis qu’ils sont rentrés en France, les rapatriés ont toujours cherché à faire croire que la seule raison de leur départ était le risque qu’ils couraient pour leur vie et celle de leurs enfants. Et qu’ils avaient donc nécessairement tous été obligés de partir. Or cela ne correspond que très partiellement à la réalité 4 ». Jean-Bernard Vialin avait 12 ans en 1962. Originaire de Ouled Fayet, petite commune proche d’Alger, son père était technicien dans une entreprise de traitement de métaux et sa mère institutrice. Ancien pilote de ligne à Air Algérie, il nous reçoit sur son bateau, amarré dans le ravissant port de Sidi Fredj ex-Sidi-Ferruch, à l’ouest d’Alger. Mes parents appartenaient à ceux qu’on appelait les libéraux. Ni engagés dans le FLN [Front de libération nationale] ni du côté des partisans jusqu’au-boutistes de l’Algérie française. Juste des gens, malheureusement très minoritaires, qui refusaient d’accepter le statut réservé aux “musulmans” et les injustices incroyables qui en résultaient. On s’imagine mal aujourd’hui à quel point le racisme régnait en Algérie. A Ouled Fayet, tous les Européens habitaient les maisons en dur du centre-ville, et les “musulmans” pataugeaient dans des gourbis, en périphérie. » Des habitations précaires faites de murs en roseau plantés dans le sol et tenus entre eux par des bouts de ficelle, sur lesquels reposaient quelques tôles ondulées en guise de toiture. Ce n’était pas l’Afrique du Sud, mais presque. » En janvier 1962, une image s’est gravée dans les yeux du jeune garçon. C’était à El-Biar [un quartier des hauteurs d’Alger]. Deux Français buvaient l’anisette à une terrasse de café. Un Algérien passe. L’un des deux se lève, sort un pistolet, abat le malheureux, et revient finir son verre avec son copain, tandis que l’homme se vide de son sang dans le caniveau. Après ça, que ces mecs aient eu peur de rester après l’indépendance, je veux bien le croire... » Pour ses parents, en revanche, il n’a pas été question une seconde de partir. C’était la continuité. Ils avaient toujours désiré une vraie égalité entre tout le monde, ils étaient contents de pouvoir la vivre ». En septembre 1962, ses deux mille Européens ont déserté Ouled Fayet, sauf les Vialin. Les petites maisons coloniales se sont retrouvées rapidement occupées par les Algériens des gourbis alentour — ce qui est tout à fait naturel », précise l’ancien pilote. Sa mère rouvre seule l’école du village. Dès 1965, la famille acquiert la nationalité algérienne. Et finalement, je me sens algérien avant tout. A Air Algérie, ma carrière s’est déroulée dans des conditions parfaitement normales ; on m’a toujours admis comme étant d’une autre origine, mais sans faire pour autant la moindre différence. » André Bouhana, lui non plus, n’a jamais craint de demeurer là. J’ai grandi à Ville Nouvelle, un des quartiers musulmans d’Oran. Je parlais l’espagnol, comme mes parents, mais aussi l’arabe dialectal, puisque tous mes copains étaient arabes. Ce n’est pas comme les Européens qui habitaient le centre-ville. Donc, au moment de l’indépendance, pourquoi j’aurais eu peur ? » Aujourd’hui, à 70 ans, Bouhana habite dans une misérable maison à Cap Caxine, à l’ouest d’Alger. Entouré de nombreux chiens et chats, il survit grâce aux 200 euros de l’allocation-vieillesse que dispense le consulat français à une quarantaine de vieux pieds-noirs sans ressources. Mais, surtout, j’ai des amis algériens, des anciens voisins, qui vivent en France, et qui m’envoient un peu d’argent. » Et sa famille rapatriée ? Vous rigolez ! Pas un euro ! Ils ne me parlent plus. Ils ne m’ont jamais pardonné de ne pas avoir quitté l’Algérie. » Et puis, il y a Félix Colozzi, 77 ans, communiste, engagé dans le maquis aux côtés du FLN, prisonnier six ans dans les geôles françaises dont la terrible prison de Lambèse, près de Batna, devenu ingénieur économiste dans des entreprises d’Etat. Et André Lopez, 78 ans, le dernier pied-noir de Sig anciennement Saint-Denis-du-Sig, à cinquante kilomètres d’Oran, qui a repris l’entreprise d’olives créée par son grand-père, et qui y produit à présent des champignons en conserve. Et le père Denis Gonzalez, 76 ans, à l’intelligence toujours très vive, vrai pied-noir depuis plusieurs générations », qui, dans le sillage de Mgr Duval, le célèbre évêque d’Alger honni par l’OAS, a choisi de rester au service du peuple algérien ». Et même Prosper Chetrit, 78 ans, le dernier juif d’Oran depuis la mort de sa mère, qui rappelle que trois mille juifs sont demeurés à Oran après 1962 », et que, pour eux, la situation n’a commencé à se détériorer qu’à partir de 1971, quand les autorités ont confisqué la synagogue pour la transformer en mosquée, et que le dernier rabbin est parti. Mais moi, précise-t-il, tout le monde sait que je suis juif, et tout le monde m’estime ». On a eu ce qu’on voulait, maintenant on oublie le passé et on ne s’occupe que de l’avenir » Il était donc possible d’être français et de continuer à vivre dans l’Algérie indépendante ? Bien sûr ! », s’exclame Germaine Ripoll, 82 ans, qui tient toujours avec son fils le petit restaurant que ses parents ont ouvert en 1932, à Arzew, près d’Oran. Et je vais même vous dire une chose pour nous, la situation n’a guère bougé. Le seul vrai changement, c’est quand on a dû fermer l’entrepôt de vin, en 1966, lorsque la vente d’alcool est devenue interdite. Mais ça ne m’a jamais empêchée de servir du vin à mes clients. » Au fur et à mesure de ces entretiens avec des pieds-noirs, ou Algériens d’origine européenne », comme certains préfèrent se nommer, une nouvelle image apparaît, iconoclaste par rapport à celle qui est véhiculée en France. L’inquiétude des Européens était-elle toujours justifiée ? La question demeure difficile à trancher, sauf dans le cas des harkis 5. Certes, les déclarations de certains leaders nationalistes ont pu paraître inquiétantes. En premier lieu, la proclamation du 1er novembre 1954, qui affirme la volonté du FLN d’ériger une Algérie démocratique dans le cadre des principes islamiques ». Toutefois, la plupart des pieds-noirs de France semblent avoir complètement oublié que durant cette guerre, la direction du FLN a pris soin, à plusieurs reprises, de s’adresser à eux afin de les rassurer. Moi, je les lisais avec délectation », se souvient très bien Jean-Paul Grangaud, petit-fils d’instituteurs protestants arrivés en Kabylie au XIXe siècle et qui est devenu, après l’indépendance, professeur de pédiatrie à l’hôpital Mustapha d’Alger, puis conseiller du ministre de la santé. Dans le plus célèbre de ces appels, lancé de Tunis, siège du gouvernement provisoire, le 17 février 1960 aux Européens d’Algérie », on peut lire L’Algérie est le patrimoine de tous .... Si les patriotes algériens se refusent à être des hommes de seconde catégorie, s’ils se refusent à reconnaître en vous des supercitoyens, par contre, ils sont prêts à vous considérer comme d’authentiques Algériens. L’Algérie aux Algériens, à tous les Algériens, quelle que soit leur origine. Cette formule n’est pas une fiction. Elle traduit une réalité vivante, basée sur une vie commune. » La seule déception qu’ont pu ressentir ceux qui ne sont pas partis est liée à l’obtention de la nationalité algérienne, puisqu’ils furent obligés de la demander, alors qu’elle devenait automatique pour les Algériens musulmans. Mais c’était en 1963, donc bien après le grand départ des pieds-noirs. En ce qui concerne leurs biens, les Européens qui sont restés n’ont que rarement été inquiétés. Personne ne s’est jamais avisé de venir nous déloger de notre villa ! », s’exclame Guy Bonifacio, oranais depuis trois générations, à l’unisson de toutes les personnes rencontrées. Quant au décret de nationalisation des terres, promulgué en 1963 par le nouvel Etat socialiste, il n’a concerné que les très gros domaines, les petites parcelles laissées vacantes, et éventuellement les terres des Français qui, bien que demeurés sur place, ont refusé de prendre la nationalité algérienne. Vieille Oranaise pourtant toujours très remontée contre les Algériens, Jeanine Degand est formelle J’ai un oncle qui possédait une trentaine d’hectares du côté de Boutlélis. En 1963, les Algériens lui ont dit “Ou tu te fais algérien, et tu gardes ta ferme ; ou tu refuses, et on te la prend.” Il avait sa fierté, il a refusé, et on la lui a prise. C’est sûr que, s’il avait adopté la nationalité, il l’aurait toujours. » Il n’a non plus jamais été suffisamment souligné avec quelle rapidité la paix complète est revenue en Algérie. Je suis arrivé dans le pays à l’été 1963, raconte Jean-Robert Henri, historien à la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme, à Aix-en-Provence. Avec ma vieille voiture, j’ai traversé le pays d’est en ouest, dormant dans les coins les plus reculés. Non seulement, avec ma tête de Français, il ne m’est rien arrivé, mais à aucun moment je n’ai ressenti le moindre regard d’hostilité. J’ai rencontré des pieds-noirs isolés dans leur ferme qui n’éprouvaient aucune peur. » C’est vrai que, dès août 1962, plus un seul coup de feu n’a été tiré en Algérie, affirme F. S. 6, l’un des historiens algériens les plus reconnus de cette période. C’est comme si, le lendemain de l’indépendance, les Algériens s’étaient dit “On a eu ce qu’on voulait, maintenant on oublie le passé et on ne s’occupe que de l’avenir.” » Marie-France Grangaud confirme Nous n’avons jamais ressenti le moindre esprit de revanche, alors que presque chaque famille avait été touchée. Au contraire, les Algériens nous témoignaient une véritable reconnaissance, comme s’ils nous disaient “Merci de rester pour nous aider” ! » Finalement, on en vient à se demander pourquoi tant de Français d’Algérie » ont décidé de quitter un pays auquel ils étaient aussi charnellement attachés. Lorsqu’on leur pose cette question, en France, ils évoquent presque toujours la peur, alimentée par le climat de violence générale qui régnait en Algérie dans les derniers mois de la guerre — avec, mis en exergue, trois faits dramatiques de 1962 la fusillade de la rue d’Isly, le 26 mars à Alger ; le massacre du 5 juillet à Oran ; et les enlèvements d’Européens lire Trois événements traumatisants ». Le déchaînement de violence, fin 1961 - début 1962, venait essentiellement de l’OAS, rectifie André Bouhana. A cause de l’OAS, un fossé de haine a été creusé entre Arabes et Européens, qui n’aurait pas existé sinon. » Et tous d’insister plutôt sur l’extrême modération avec laquelle le FLN a répondu aux assassinats de l’OAS. A Arzew, se souvient Germaine Ripoll, l’OAS était présente, mais les Algériens n’ont jamais menacé aucun Français. » Quant aux enlèvements deux mille deux cents Européens disparus entre 1954 et 1962, sur une population d’un million, un certain nombre d’entre eux étaient ciblés ». Dans mon village, affirme Jean-Bernard Vialin, seuls les activistes de l’OAS ont été enlevés. » Les Européens ont eu très peur, analyse Stora. Mais peur de quoi ? Peur surtout des représailles aveugles, d’autant que les pieds-noirs savaient, et savent toujours, que le rapport entre leurs morts et ceux des Algériens était d’au moins un pour dix 7 ! Quand l’OAS est venue, un grand nombre d’entre eux l’a plébiscitée. Ils avaient donc peur des exactions de militants du FLN, en réponse à celles de l’OAS. Pourtant, une grande majorité d’Algériens n’a pas manifesté d’esprit de vengeance, et leur étonnement était grand au moment du départ en masse des Européens. » Nous vivions de facto avec un sentiment de supériorité. Nous nous sentions plus civilisés » Mais, si la raison véritable de cet exode massif n’était pas le risque encouru pour leur vie et leurs biens, qu’y a-t-il eu d’autre ? Chez Jean-Bernard Vialin, la réponse fuse La grande majorité des pieds-noirs a quitté l’Algérie non parce qu’elle était directement menacée, mais parce qu’elle ne supportait pas la perspective de vivre à égalité avec les Algériens ! » Marie-France Grangaud, fille de la bourgeoisie protestante algéroise d’avant 1962, devenue ensuite directrice de la section sociale à l’Office national algérien des statistiques, tient des propos plus modérés, mais qui vont dans le même sens Peut-être que l’idée d’être commandés par des Arabes faisait peur à ces pieds-noirs. Nous vivions de facto avec un sentiment de supériorité. Nous nous sentions plus civilisés. Et puis, surtout, nous n’avions aucun rapport normal avec les musulmans. Ils étaient là, autour de nous, mais en tant que simple décor. Ce sentiment de supériorité était une évidence. Au fond, c’est ça la colonisation. Moi-même, j’ai dû faire des efforts pour me débarrasser de ce regard... » Entre 1992 et 1993, la chercheuse Hélène Bracco a parcouru l’Algérie à la recherche de pieds-noirs encore vivants. Elle a recueilli une soixantaine de témoignages, dont elle a fait un livre, L’Autre Face Européens » en Algérie indépendante 8. Pour cette chercheuse, la vraie raison du départ vers la France se trouve dans leur incapacité à effectuer une réversion mentale. Les Européens d’Algérie, quels qu’ils soient, même ceux situés au plus bas de l’échelle sociale, se sentaient supérieurs aux plus élevés des musulmans. Pour rester, il fallait être capable, du jour au lendemain, de partager toutes choses avec des gens qu’ils avaient l’habitude de commander ou de mépriser ». La réalité offre des cas parfois surprenants. Certains des pieds-noirs rencontrés en Algérie tiennent encore des propos colonialistes et racistes. S’ils sont encore là, c’est autant pour protéger leurs biens appartements, immeubles, entreprises que parce que l’Algérie, c’est [leur] pays ». Conséquence logique de ces différences de mentalité la plupart des pieds-noirs demeurés au sud de la Méditerranée n’ont que très peu de contacts avec ceux de France. En 1979, à la naissance de ma fille, dont la mère est algérienne, je suis allé en France, se souvient Jean-Bernard Vialin. Dans ma propre famille, on m’a lancé “Quoi ! Tu vas nous obliger à bercer une petite Arabe ?” » Lorsqu’il est en France, Guy Bonifacio évite de rencontrer certains rapatriés Ils nous considèrent comme des collabos, constate-t-il avec un soupir. Combien de fois ai-je entendu “Comment tu peux vivre avec ces gens-là, ce sont des sauvages !” » Néanmoins, Marie-France Grangaud amorce un sourire Depuis quelques années, de nombreux pieds-noirs reviennent en Algérie sur les traces de leur passé. L’été dernier, l’un d’eux, que je connaissais, m’a dit en repartant “Si j’avais su, je serais peut-être resté.” »
Donnéeshistoriques sur EURO/DINAR ALGERIE EUR/DZD Six - Forex 1 avec Boursorama . Aller au contenu principal Activer le contraste adapté Désactiver le
Voici les cours des devises étrangères contre le dirham établis par Bank Al-Maghrib pour la journée du vendredi 15 juillet 2022Devise Achat – Vente1 EURO 9,6478 – 11,21221 DOLLAR 9,6189 – 11,17871 DOLLAR CANADIEN 7,3377 – 8,52751 LIVRE STERLING 11,386 – 13,2321 LIVRE GIBRALTAR 11,364 – 13,2061 FRANC SUISSE 9,805 – 11,395100 COURONNES DANOISES 129,65 – 150,67100 COURONNES SUEDOISES 91,123 – 105,9100 COURONNES NORVEGIENNES 94,008 – 109,251 RIYAL SAOUDIEN 2,5622 – 2,97781 DINAR KOWEITIEN 31,22 – 36,2821 DIRHAM 2,6188 – 3,04341 RIYAL QATARI 2,6181 – 3,04271 DINAR BAHREINI 25,514 – 29,652100 YENS JAPONAIS 6,9331 – 8,05731 RIYAL OMANI 24,984 – 29,036
2FUdbG. 16 31 112 283 100 223 350 202 398

cours de l euro en algerie au marché noir